- 21 juillet 2017, par Célestin Diabangouaya
Résumé
Les conditions de vie des Africains d’Afrique ou de la diaspora (de Belleville) semblent, au même titre que le destin de ce continent, être au cœur de la création de Mme Calixthe Beyala. Décrire les joies et les tourments de ce dernier, constitue la Passion qu’elle veut partager avec nous. A cette fin, elle utilise un large panel d’outils romanesques. Nous proposons, dans cet essai, d’éclairer (...)
- 13 juin 2016, par Daouda DIOUF
La mort a toujours été l’un des sujets de prédilection de la littérature. Des romanciers, des dramaturges comme des poètes ont fait de la mort un thème et une source d’inspiration de leurs œuvres. Tel est le cas de Victor Hugo et de Léopold Sédar Senghor qui, après la mort de leurs enfants chéris se sont adonnés à une profonde réflexion philosophique sur ce sujet. De leur aventure intellectuelle sont nés (...)
- 30 mai 2016, par Sébastien Doubinsky
Publié en 1926, mais travaillé depuis 1919 et imaginé dès 1912, Moravagine est assurément l’un des romans les plus curieux de Blaise Cendrars. L’intrigue, en gros, en est assez simple : un psychiatre, Raymond, découvre, dans l’asile suisse où il travaille, un fou criminel qui le fascine - Moravagine. Il décide de le faire échapper, et ils se consacrent ensemble à une vie de révolutionnaires et de (...)
- 22 décembre 2015, par Edouard Schaelchli
« Pour être prêt à espérer en ce qui ne trompe pas, il faut d’abord désespérer de tout ce qui trompe. »
C’est à bon droit, certes, que Serge Latouche, dans la présentation d’Ellul qu’il a donnée pour la collection des Précurseurs de la Décroissance aux éditions du Passager clandestin, s’interroge sur les limites à assigner à l’“annexion” du “maître bordelais” au domaine d’une décroissance qui se voudrait plus (...)
- 26 mai 2015, par Michèle Duclos
Curieux parcours que celui de cet Anglais du Yorkshire, né en 1935 (et mort en avril 2020), qui, après de solides études de mathématiques à Cambridge et une carrière d’enseignant et de plasticien qui l’a amené à voyager à travers l’Europe jusqu’en Turquie et à vivre successivement à Istanbul, Vienne et Londres, décide en 1972 de renoncer à une carrière de plasticien abstrait, adepte de Naum Gabo et Barbara (...)
- 7 avril 2015, par Julien Starck
Au lecteur
Le « moi poétique » désigne ici l’insurrection de quelqu’un face au double cantonnement de l’imaginaire à la sphère individuelle privée (individualisme matériel) et à la fausse universalité du symbole (mysticismes, ésotérismes, romantismes inoffensifs). Beaucoup se reconnaîtront dans ce « moi », pas seulement les poètes. Son insurrection, qui est commune, s’exprime dans une critique du langage (...)
- 3 février 2015, par Elizabeth Legros Chapuis
Jack Kerouac a fait au Mexique plusieurs séjours qui se situent en mai 1950, mai 1952, à l’été 1955, à l’automne 1956, en mai 1959 et en juillet 1961. L’auteur de Sur la Route a fait partie notamment de la grande expédition mexicaine qui a rassemblé, à l’automne 1956, Allen Ginsberg, Gregory Corso et les frères Orlovsky. « De tous les écrivains beats, il a probablement été le plus ému par le Mexique », (...)
- 14 janvier 2015, par Michel Maffesoli
Ce texte de Michel Maffesoli est une version, légèrement différente éventuellement, de son article paru le 12 janvier 2015 dans l’édition en ligne permanente de l’hebdomadaire Le Point, qui nous a été remise par l’auteur. Il tranche dans le vif des causes et du contexte environnemental, des plus proches aux plus distants, pour installer une critique sociologique sur les journées tragiques et l’appel au (...)
- 28 octobre 2014, par GA Quiniou
Knut Hamsun avait un peu plus de 30 ans lorsque parut, en 1890, son premier roman publié, Faim. C’est approximativement l’âge que l’on peut supposer à son narrateur. Celui-ci qui vit à Kristiania (Oslo) en exerçant différents petits métiers, comme l’avait fait l’auteur, consacre l’essentiel de son temps à écrire des articles et des essais qu’il espère vendre à un journal pour quelques couronnes. Puis un (...)
- 11 septembre 2014, par Elizabeth Legros Chapuis
De quelques contradictions
On a pu dire de Roger Vailland que c’était un « libertin au regard froid », un moraliste, un jeune homme seul, un écrivain exigeant, un militant communiste, un amateur du XVIIIe siècle, un cynique, un désenchanté, un passionné un romantique, un classique, un surréaliste, et, surtout, un styliste.
Tout cela est vrai, même si c’est souvent contradictoire.
Disparu en (...)