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La victoire des Sans Roi [bonnes feuilles] 

Exclusif

mercredi 30 août 2017, par Pacôme Thiellement

La victoire des Sans Roi
Révolution gnostique

Table [1]
Jésus le raté ....................................................................... 9

La Race Sans Roi ............................................................ 33 Une Histoire alternative de Dieu................................ 59 Satan Trismégiste............................................................ 85 L’Après-dernier Testament ........................................... 113 Sofia amoureuse .............................................................. 131 Tant de lettres de l’aigle ................................................ 153 La victoire des Sans Roi................................................. 181 Nous aussi nous avons été en prison.......................... 209 Remerciements ................................................................ 221


Mercredi 30 août, soirée inaugurale du livre, en présence de l’auteur et du directeur de la collection, à la librairie/galerie Le Monte-en-l’air au 71 rue de Ménilmontant/2 rue de la Mare à Paris XXe. (Les vidéos de la présentation et des débats : à suivre)


La Race Sans Roi

« Il y a de la lumière à l’intérieur
d’un homme de lumière, et il illumine
le monde entier. S’il n’illumine pas,
ce sont les ténèbres.
 »


[ ... ]


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L’heure est au showdown entre les deux Simon. Ils s’accordent alors sur le principe d’un débat public pour régler leurs nombreux différends (hélas, la manie des débats ne date pas d’hier). C’est au cours de celui-ci que Simon le Magicien avance l’hypothèse qui change intégralement la donne. À savoir que le problème de la croyance en Dieu, c’est qu’il y en a plusieurs. Plus exactement, il y en a deux et nous les confondons sans cesse. Nous confondons le Démiurge, une divinité extérieure envers laquelle nous nous comportons comme si celle-ci était un chef politique, que nous appelons Seigneur, Créateur du Ciel et de la Terre, et une divinité intérieure « que l’Écriture ne mentionne pas et qui est douée de prescience, parfaite, bonne, exempte de toutes pénibles misères » : divinité qui apparaît en tout homme en qui la Lumière du Bien se réfracte. C’est « une certaine force cachée, inconnue de tous et du créateur lui-même, comme Jésus, lui aussi, l’a dit » ajoute Simon. On prie le Seigneur mais c’est à l’autre que nous devrions nous adresser. On lui demande de nous prendre en pitié et c’est l’autre qui pleure. Il suffit de regarder en nous et autour de nous.
Les arguments avancés par Pierre contre l’hypothèse des deux dieux sont étranges et passent par l’idée d’un malheur intrinsèquement associé au désamour de l’homme pour son Créateur. Jésus avait dit qu’il fallait juger un arbre par ses fruits, ce qui signifie qu’il faut toujours estimer un homme sur ses actes,

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non par les croyances qui le motivent. Ce sont ses actes qui nous informent de la nature, bonne ou mauvaise, de la divinité qu’il dit adorer. Pierre défend une idée absolument contraire. Il condamne par principe toute action qui ne se revendiquerait pas d’abord de l’amour pour le Créateur  : « L’homme qui n’a pas d’amour pour son auteur ne peut jamais non plus en avoir pour un autre. Et, s’il a de l’amour pour un autre, c’est un amour contre nature, et cet homme ignore qu’il tient du Mauvais cet amour qui est le fait des méchants et auquel il ne pourra même pas rester fidèle. Ainsi, Simon, tu te fais, sans le savoir, complice du mal.  »
Un peu plus tard dans le débat, Simon pose le problème de la légitimité morale de ce Dieu unique, Seigneur et Créateur : l’inégalité entre ses créatures. « L’inégalité entre les hommes ne te paraît-elle pas très injuste ? demande Simon. L’un, en effet, est pauvre, l’autre est riche ; celui-ci est malade, celui-là jouit d’une bonne santé. » « Les hommes pieux ne pourraient pas ici-bas atteindre leur perfection, répond Pierre, s’il n’y avait pas les indigents à qui ils porteront secours. Pareillement il y aussi des malades dont ils prendront soin. Et les autres inégalités ont la même raison d’être. » On ne rêve pas : Pierre est dans la logique des superhéros telle que la deuxième moitié du XXe siècle l’instituera. Il faut qu’il y ait du malheur sur Terre, sinon les héros ne servent à rien. Ce qui revient à poser une hiérarchie de l’importance des êtres, certains n’étant que les figurants infortunés

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des grandes aventures des autres. « Alors, commente Simon, les petits n’ont pas de chance ! Pour que les justes atteignent leur perfection, ils sont eux-mêmes réduits à un état misérable. » Comme un politicien en difficulté, Pierre répond alors que ce sera le sujet d’une prochaine explication (qui n’aura pas lieu, quel dommage, dans les Homélies clémentines ni dans un livre suivant !)
Au fond, Simon perd son temps, parce que Pierre a déjà un argument en réserve pour l’ensemble de ses difficultés  : le sexe, bien sûr ! Quand Simon insiste et lui demande « Pourquoi ces morts prématurées, ces maladies périodiques ? », Pierre sort le joker du sexe comme on sort son revolver : « Parce que les hommes, tout à leur plaisir, accomplissent l’acte sexuel sans précautions, et ainsi les semences, répandues à contretemps, donnent naturellement naissance à ces innombrables maux. » S’il y a du mal sur la Terre, si des hommes sont malades ou malheureux, c’est donc à cause de leur goût pour le sexe ? On se frotte les yeux…
Tout le long de leur espèce de talk-show, les questions de Simon sont infiniment plus consistantes que les réponses de Pierre, ce qui est assez troublant pour un roman dont l’objectif est d’éloigner ses lecteurs de l’influence pernicieuse du premier… Simon s’en rend compte : « Que Pierre, en fait, ne croie même pas aux enseignements de son Maître, c’est ce qui est évident. Car il prêche le contraire. » À la fin des Homélies clémentines, en Fantômas du début de l’ère chrétienne, avant de fuir vers la Judée pour de nouvelles aventures, Simon transforme le visage de Faustus, le père des jumeaux Faustinus et Faustinianus,

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de sorte que ce dernier porte ses traits et se fasse intercepter à sa place par la bande de Pierre.
Passons sur la pléthore d’anecdotes saugrenues qui nourrissent son personnage quasi parodique de supervilain et concentrons-nous sur le véritable nœud de la controverse avec Simon : à savoir l’hypothèse des deux dieux et le problème du mal. Pourquoi les chrétiens détestent-ils tellement l’hypothèse des deux dieux ? La réponse à cette question pourrait se trouver dans un autre écrit de Clément de Rome, son Épître aux Corinthiens (à ne pas confondre avec celles de Paul). Dans celle-ci, Clément de Rome nous explique que Dieu doit être considéré comme seul maître de l’homme. Mais il n’agit pas directement : son autorité s’exerce toujours à travers les membres de l’Église. « Nous devons faire tout ce que Dieu nous a ordonné d’accomplir, écrit Clément de Rome. Or il nous a prescrit de nous acquitter des offrandes et des cultes, et pas n’importe comment. Ce n’est point partout qu’on offre le sacrifice perpétuel et ce n’est point n’importe où, mais face au sanctuaire, sur l’autel, non sans que l’offrande ait d’abord été soigneusement examinée par le grand prêtre. Ceux qui contreviennent à son ordre sont punis de mort. »
L’existence du mal s’explique également par sa nécessité dans le « projet » de l’Église. Sans la présence du mal, il n’y aurait aucune nécessité à recourir à cette dernière. Elle deviendrait immédiatement superflue.

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L’Église n’a pas seulement besoin du mal ; elle a également besoin des hérétiques. De par sa nature conquérante, elle ne peut se satisfaire d’un monde où les religions coexisteraient pacifiquement, où les hommes croiraient ce qui leur semble bon — et le débat de Pierre et Simon annonce les guerres contre les hérétiques qui occuperont les mille ans qui suivront. Sans surprise, le roman de Clément reprend l’argument, déjà détourné par Luc, de l’annonce des faux prophètes par Jésus et se donne comme un récit édifiant apte à susciter la vocation de prochains chrétiens : « Il y aura des faux apôtres, des prophètes menteurs, des hérésies, des tentatives ambitieuses, qui, je le conjecture, prenant pour point de départ les blasphèmes de Simon contre Dieu, continueront l’œuvre de Simon en soutenant, contre Dieu, les mêmes doctrines que lui. »
Ce ne sera pas aussi simple qu’ils l’imaginent. Il faut être deux pour se battre ; or les successeurs de Simon ne voudront pas davantage se battre que lui. Il faut être deux pour se penser en concurrence ; or les successeurs de Simon ne se sentiront en concurrence avec personne. Ce que les chrétiens leur reprocheront, d’ailleurs, ce n’est pas tant leur refus de dépendre de leur autorité que leur refus d’en exercer une autre. Dans beaucoup de réunions des dissidents du christianisme primitif, le prêtre est tiré au sort. Dans d’autres, ils permutent systématiquement d’officiant à auditeur, de prêtre à ouaille. Les chrétiens leur reprocheront également leur refus du prosélytisme : ils ne demandent jamais aux auditeurs de s’affilier à leur Église mais ne les jugent que sur leurs actes.

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Et c’est cette liberté, non seulement prise mais également donnée, qui énerve le plus Tertullien  : « Quelle légèreté, quel esprit du monde, comme tout cela est seulement humain, sans aucun sérieux, sans nulle autorité, sans discipline, correspondant bien à ce qu’ils croient ! Pour commencer, on ne sait qui est catéchumène et qui est croyant ; tous peuvent participer également, écouter également, prier également… »
C’est un reproche qui nous semble d’autant plus surprenant que les hérétiques laissent alors au christianisme les coudées franches dans le domaine politique pour se contenter d’un affranchissement spirituel individuel. Mais, dans cette grande libéralité, ils privent les Pères de quelque chose qui leur tient énormément à cœur : l’existence d’un adversaire à combattre, un « Antéchrist », une « Bête » qui les fasse croire à un grand destin personnel — comme dans L’Apocalypse de Jean le Presbytre. Sans ennemi, pas de guerre envisageable. Le peu d’enthousiasme que mettent les hérétiques à jouer le rôle écrit pour eux dans le petit théâtre de shadow boxing des premiers chrétiens peut alors être perçu comme le véritable facteur aggravant.
Ce que les premiers chrétiens reprochent aux successeurs de Simon ensuite, c’est de ne pas prendre au sérieux la différence des sexes, ou, en termes modernes, de ne pas être suffisamment misogynes. Tertullien n’en revient pas : « Ces femmes hérétiques – quelle n’est pas leur audace ! Elles n’ont aucune retenue ;

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elles ne craignent pas d’enseigner, de prendre part à des discussions, de se livrer à des exorcismes, d’entreprendre des guérisons, voire de baptiser. »
En ce sens, ils sont dans la continuité de Pierre et de Paul et de leur méfiance envers les femmes qui entouraient Jésus. « Le mâle est tout entier vérité et la femelle est tout entière erreur, disait même Pierre dans les Homélies clémentines, et celui qui est né du mâle et de la femelle tantôt ment et tantôt dit la vérité. » On ne connaît aucune occurrence de cette méfiance dans la vie de Jésus lui-même, et l’épisode évoqué précédemment où il fait l’éloge de Marie qui préfère discuter avec lui plutôt que de passer en cuisine avec sa sœur Marthe montre bien que la misogynie n’était pas au cœur de son enseignement.
Enfin, ce que les chrétiens ne supportent pas chez Simon et les autres, c’est leur tolérance aux hypothèses cosmiques souvent farfelues que les hommes élaborent dans la perspective de leur salut. « Il en est comme de l’authentique portrait d’un roi qu’aurait réalisé avec grand soin un habile artiste au moyen d’une mosaïque, explique Irénée de Lyon. Pour effacer les traits de l’homme, quelqu’un bouleverse alors l’agencement des pierres, de façon à faire apparaître l’image, maladroitement dessinée, d’un renard. » Irénée a raison : Pas un hérétique qui n’ait composé une cosmologie personnelle, une sorte de mash-up avec différents types de relations entre les nombres, les émanations de la divinité ou les lettres de l’alphabet ; pas un hérétique qui n’ait redessiné son renard par mash-up d’un roi précédent. Mais aucun, en retour, qui n’ait estimé qu’on doive impérativement suivre l’image de son renard

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pour atteindre la béatitude ; aucun qui n’ait demandé que sa cosmologie devienne celle de tous. « Ils font de l’Univers, dit Tertullien, une maison à pièces locatives. »
Il n’y a qu’une seule planche de salut pour les chrétiens : l’Église. Et celle-ci s’est octroyé le copyright de la rédemption, à partir d’une main basse pure et simple sur l’image de Jésus. Face à elle, les courants hérétiques qui succèdent à Simon sont la contre-culture de ces premiers siècles. Ils sont l’underground du monde chrétien, et ils utilisent les méthodes créatives mêmes de l’underground  : fan fictions, écriture automatique, collages, détournements à la Lautréamont, slogans Dada, cut-ups burroughsiens, humour samouraï à la Hara-Kiri, délires psychédéliques dignes de Crumb ou de Moscoso, etc. De même que l’underground est toujours infiniment plus vivant que l’art officiel un peu plan-plan qu’il détourne, de même l’underground hérétique est infiniment plus riche spirituellement que son overground chrétien.
L’interdiction de la magie, présentée comme une pratique démoniaque par les chrétiens, se déduit facilement du monopole qu’ils veulent établir sur le domaine spirituel. C’est évidemment le contraire qu’il faut dire : pour se défendre contre les puissances de mort, toutes les méthodes non violentes sont légitimes. Et parmi celles-ci les actes artistiques et les pratiques magiques peuvent être mises sur le même plan. Les actes artistiques cherchent à perturber l’emprise absolue de l’overground chrétien

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et nous permettent de ne pas nous effondrer dans un combat qui doit être continué inlassablement sans regard pour son fruit. Les pratiques magiques (arts divinatoires, écriture talismanique) nous informent sur les volontés de nos ennemis pour nous permettre d’anticiper leurs prochains coups et les éviter. Tous deux nous révèlent le plan général de notre grand ennemi : Dieu. Tous deux nous libèrent de son emprise et nous révèlent le caractère parfaitement illégitime de sa prévalence morale sur ses « créatures ».
En outre, la nature minoritaire de cet underground artistico-magique est politiquement cohérente avec la vision d’un monde où la divinité elle-même est en position de faiblesse. S’autorisant de la parole de Jésus « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers et votre Père céleste les nourrit », même la question du travail est envisagée par les adversaires originels du christianisme comme un esclavage mis en place par le Démiurge et ses sbires. « Les archontes jetèrent les hommes dans les soucis de l’existence afin qu’ils soient accaparés par la vie matérielle et n’aient pas le loisir de s’attacher à l’Esprit Saint » dira Valentin dans L’Hypostase des Archontes [2]. Et c’est une vision à laquelle se sont farouchement opposés les Pères de l’Église, reprenant le lien établi dans la Genèse entre péché originel et nécessité de travailler pour vivre : « Dieu dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de la femme et que tu as mangé de l’arbre, le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. » Mais, pour un disciple du Sauveur,

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cohérent dans son opposition aux décrets du Démiurge, le travail est une punition infligée à des hommes qui ont voulu être libres et ont désobéi à leurs geôliers. Pour un disciple du Sauveur, ce monde est une prison de mort dans laquelle le Démiurge nous a enfermés.
À l’instar de Justine dans Melancholia de Lars Von Trier, tous les adversaires du christianisme primitif pensent que «  la vie sur la Terre est mauvaise ». Cela ne nous ôte pas toute responsabilité dans nos misères, mais cela déplace celle-ci. Notre responsabilité vient du fait que nous puissions accepter le caractère inacceptable de ce monde. « Ce que vous avez vomi, écrira Valentin dans L’Évangile de la Vérité, ne revenez pas le manger. » Nous ne sommes pas responsables de la misère dans laquelle nous naissons ; nous sommes responsables de la misère que nous nous infligeons. Nous ne sommes pas responsables du mal que nous font les hommes mauvais ; nous sommes responsables d’aimer ces hommes mauvais ou de trouver légitime le mal qu’ils nous font. Nous ne sommes pas responsables de notre naissance parmi les adjuvants, les serviteurs et les pions ; mais nous sommes responsables de ne pas voir que, non seulement nous sommes des rois et des dieux, mais que tous les hommes sont des rois et des dieux, et que nous devons traiter chaque serviteur et chaque pion comme le roi et le dieu qu’il est initialement et qu’il reste derrière les voiles trompeurs de ce monde. (...)


[ ... ]


Extrait publié sous le copyright de l’auteur et de son éditeur :
avec l’aimable autorisation de Pacôme Thiellement
et des Presses Universitaires de France


Reproduction interdite
Remerciements : Pacôme Thiellement
© Presses Universitaires de France / Humensis, 2017

P.-S.

Pacôme Thiellement
La victoire des Sans Roi :
Révolution Gnostique

Paris, P.U.F., 196 pages,
coll. Perspectives critiques
(Dir. Laurent de Sutter)
30/8/2017

ISBN 978-2-13-073004-0
Dépôt légal – 1re édition : 2017, août
© Presses Universitaires de France / Humensis, 2017
170 bis, boulevard du Montparnasse, 75014 Paris

- Parmi les articles de presse, l’interview approfondie signée Hassina Messaï qui a rencontré l’auteur à propos du livre est accessible dans le site toutelaculture.com : « Pacôme Thiellement : au commencement était la Gnose ».

- France Culture, La Grande table (2è partie) 29 août 2017 : « Les hérésies de Pacôme Thiellement » (33’).

- « La bibliographie complète des Sans Roi et de leur victoire est disponible sur www.pacomethiellement.com »

- Dans La RdR « Les Gnostiques vus par Pacôme Thiellement » (oct. 2013).

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« Les Cathares ont proposé une application politique à ce qu’ont pu proposer ceux qu’on appelait les "sans roi" » @PacomeThiel @franceculture.

En logo, un portrait photographique de Muhammad Ali Khalifah du clan al-Samman, habitant à Al-Qasr, et lequel avec son frère Abu al-Maid découvrit les onze codices de papyrus reliés en cuir des écrits gnostiques (inclus trois textes de la tradition hermétique et une traduction partielle de La république de Platon), traduits du grec en copte, dits « Bibliothèque de Nag Hammadi ». Dans l’arrière-plan à droite, Deir Anba-Balamun (le Monastère de Saint-Paul) et à gauche Jabal al-Tarif, le site archéologique où fut trouvée dans une jarre en terre cuite la bibliothèque (Nag Hammadi étant en réalité à plus de 5 km de là). Source www.ragauian.cz.

Notes

[1NdLaRdR : L’aspect visuel de cette table dans la revue n’est pas un bug mais une installation — délibérément sans retour à la ligne — aléatoire.

[2NdLaRdR : « L’Hypostase des Archontes » est le quatrième traité du Codex II de Nag Hammadi.

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