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31 janvier 2011, par Henri Copin
Ce mal, jadis, était bien connu. Prenez des Européens, transportés en Indochine, jurant bien vite qu’on ne les y reprendrait plus. Le climat éprouvant, les maladies, l’étrangeté des gens et des mœurs, tout (ou presque) les rebutait. Ils aspiraient au retour dans la mère patrie. Et puis, sitôt revenus, ou peu après, une étrange langueur, une nostalgie, un attachement insidieux les ramenaient vers cette Asie entrevue. Ils étaient désormais victimes d’un envoûtement puissant que l’on nomma, faute de mieux, (...)