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4 juillet 2011, par Platon
Pour les Grecs et les Romains, l’amour est une maladie dont Platon, dans « Phèdre » et le « Banquet », nous dit qu’il s’agit d’une fureur qui va du corps à l’âme. A quoi Platon ajoute un autre type de fureur divine, un ’délire divin’, l’enthousiasme, qui nous porte vers dieu :
« L’Éros, c’est le Désir total, c’est l’Aspiration lumineuse, l’élan religieux originel porté à sa plus haute puissance, à l’extrême exigence de pureté qui est l’extrême exigence d’Unité. Mais l’unité dernière est négation de l’être actuel, (...)