En réponse à :
20 juillet 2015, par Grégory Hosteins
Vue d’Osterberg
« Il y avait cette clameur qui ne cessait pas, qui s’engouffrait, qui s’insinuait entre nous ; elle tachait la peau des fauteuils cette clameur épaisse, indiscrète, obstinée − brouillard invisible et sonore qui forçait chacun à pousser sa voix ; il y en avait qui s’approchaient, qui se serraient, se prenaient au cou et ne s’entendaient toujours pas, sinon par éclats de rires, coups de coude ou d’genou, cris hirsutes de joie
il y avait donc cette gravité, dans l’air, qui rendait les (...)