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Voyage du comte Jean Potocki dans le Caucase 

jeudi 14 octobre 2004, par Aleksandra Kroh (Date de rédaction antérieure : 1er janvier 1970).

Jean Potocki, Voyage dans le Caucase et en Chine :

"Les tours dorées de Moscou se perdent dans un lointain bleuâtre. Adieu, Europe livrée aux troubles ! je vais me reposer dans la tranquille et paisible Asie. Aujourd’hui je veux imiter les Orientaux, chez lesquels la première journée que fait la caravane est toujours la plus courte. Je ne promets au lecteur qu’une chose, c’est de ne pas fermer les yeux. Tout ce que j’aurai occasion de voir, je le raconterai. J’y joindrai quelquefois des remarques qui, je me plais à l’imaginer, ne seront pas mal reçues, même des hommes instruits ; car je les ai faites non en passant, mais dans un temps où je croyais encore que toute vérité concernant l’histoire de l’homme ou celle de la nature était si importante qu’on devait lui sacrifier volontiers son repos et son plaisir."

Jean Potocki entre en Asie le 27 mai 1797, en traversant la petite rivière Tsaritsa où les géographes placent la frontière entre les deux continents, puis navigue sur la Volga et arrive à Astrakhan le 8 juin. Il y reste jusqu’à fin septembre, heureux de se trouver parmi les peuples dont il étudie depuis des années l’origine et l’histoire : les Tatars, les Tchouvaches, les Mordouans, les Kalmouks, les Kirghiz, les Boukhars, les Turkmènes, les Afghans, les Arméniens, les Persans, les Ingouches, les Géorgiens, les Ossètes, les Tcherkesses, les Tchétchènes. Quand il reprend la route, c’est pour avancer lentement en faisant de longues haltes, car il sait, comme tous les nomades, qu’il est plus important de voyager que d’arriver à destination. Le 8 novembre, il aperçoit, avec une immense émotion, les sommets du Caucase.

Ce n’est plus un voyage, c’est un déménagement : il passera en tout onze mois dans les steppes d’Astrakhan et au Caucase. Il a beau parler sur un ton désabusé du temps où il croyait encore qu’il n’y avait rien de plus important que la recherche de la vérité historique, il se comporte comme si cette conviction restait intacte et évoque le célèbre géomètre de Syracuse, tellement passionné pour son travail qu’un soldat a pu le tuer mais non le distraire. L’eau a coulé sous les ponts depuis le temps où il ne s’intéressait, en Turquie, qu’à l’art de se distraire, où il traversait le Maroc sans but et sans programme, savourant le plaisir de ne rien faire. Le journal de ce nouveau voyage est écrit par un homme pressé d’accumuler les faits, de les systématiser, de profiter au maximum des opportunités que le Caucase lui offre. C’est un Jean Potocki plus mûr, plus déterminé, plus ambitieux qui ressort de ce texte. A aucun moment il ne perd de vue le but de son séjour qui est de lui apporter de la matière pour un grand système englobant tous les peuples de l’Asie, depuis l’Antiquité jusqu’aux temps modernes.

Il termine un projet né un an et demi auparavant : une grande carte de la Scythie, en grec et en français, comportant toutes les contrées mentionnées dans le quatrième livre d’Hérodote. Il transporte avec lui une importante bibliothèque, ses notes et son atlas historique de l’Asie. De tous les auteurs qu’il a emmenés avec lui au Caucase, c’est Hérodote qui est son meilleur compagnon. Il refait le trajet qu’Hérodote a parcouru vingt-deux siècles avant lui, rêve aux peuples qui ont, entre-temps, habité ces terres, aux rois qui y ont régné, aux guerriers qui y ont combattu. Il découvre que les Alains, successeurs des Scythes et des Sarmates, existent encore, réduits à un millier d’âmes mais gardant toujours le même nom et parlant la même langue. Les Ossètes sont les Ossiliens de Ptolémée. Les Kiptchaks, anciens Coumans, nomades du khanat gengiskhanide de la Horde d’or, se trouvent toujours au bord de la Kouma. Les Avars, qui dominaient les Slaves au sixième et septième siècle, font maintenant des ravages en Géorgie, où ils enlèvent des otages à trois verstes de Tiflis, et en Arménie, où leur khan vient de faire crever les yeux et couper les mains aux habitants d’une ville accusée de sympathies pro-russes. Sur les rives de la mer Caspienne, il existe toujours les descendants des Albaniens, dont la trace se perdait au cinquième siècle de notre ère, habitants du grand royaume d’Albanie qui n’avait rien à voir avec l’Albanie des Balkans et qui occupait jadis le territoire de l’actuel Azerbaïdjan.

Il ramasse du matériel pour ses recherches comme si sa vie en dépendait et peut-être en effet en dépend-elle. Il écrit, dessine, étudie les croyances et les coutumes des peuples du Caucase. Il dépouille les archives, établit les arbres généalogiques des dynasties régnantes, découvre des livres mongols et tibétains, des contes qui n’ont rien à envier aux Mille et Une Nuits, des traités de philosophie, d’astronomie et de médecine. Il s’intéresse passionnément aux langues, étudie le koumi que l’on parle depuis le Terek jusqu’à Derbent, et le tât et la talicha, dialectes persans. Il fait ou corrige les vocabulaires de la langue tcherkesse, dont les sons ressemblent au gazouillement des oiseaux, de la langue koubitchi qui fait penser aux caquètements des canards, de la langue tchétchène qui comporte un grand nombre de monosyllabes difficiles à différencier, de la langue ossète dont les sons, une fois n’est pas coutume, sont faciles à rendre avec l’alphabet latin. Et tant qu’à faire, il s’initie au jargon des voleurs tcherkesses.

Comme toujours, il voyage dans d’excellentes conditions et trouve partout quelque prince ou haut dignitaire pour le recevoir, guider et aider. Le général Saveliev, le plus grand spécialiste du Caucase en Russie, l’amiral Akhmatov, gouverneur d’Astrakhan, le comte Goudovitch, qui l’héberge pendant plusieurs mois à Gheorghievsk, s’empressent à faciliter ses recherches. A Iekaterinograd, il est hôte du fils du roi de Géorgie, le tsarévitch Mirian, qui lui explique quelques passages du K’harthlis tsovreba, ouvrage du milieu du siècle, décrivant l’histoire de la Géorgie. A Astrakhan, il trouve un excellent maître, Abas khan, qui l’initie à la langue et aux origines des Persans. David, prince d’Imérétie, lui raconte les mœurs des Ossètes, qu’il connaît pour avoir été leur prisonnier pendant trois ans. Le capitaine Wilkowski, de père polonais et de mère tcherkesse, qui a passé quinze ans en Circassie, lui dicte le vocabulaire tcherkesse. Ourous, député tchétchène, passe chez lui des heures à boire son eau-de-vie et à lui donner des nouvelles de ses voisins, les Ingouches et les Karaboulaks.
Petit à petit, le Caucase le guérit de tous ses maux.

Jean Potocki, Voyage en Caucase et en Chine :
"Je me souviens que, dans l’âge où l’esprit voudrait embrasser à la fois toutes les connaissances, dans cet âge heureux où l’homme est plein d’ardeur et d’énergie, j’aurais désiré lire, dans un été, tous les livres qui existaient alors sur l’histoire naturelle. Bientôt le hasard me conduisit à l’Institut de Bologne, où je trouvai, à mon ravissement extrême, tous les objets de mon étude, rangés par ordre. J’éprouve ici la même chose. L’histoire des peuples de la haute Asie m’a toujours occupé, mais seulement dans les livres. Maintenant je les vois devant moi ces peuples, avec leurs traits caractéristiques, leurs ressemblances, leurs différences, leurs idiomes et leurs traditions. Je n’ai plus besoin de me créer une mémoire artificielle pour me rappeler tant d’idées peu liées entre elles. Tout ce que j’ai rassemblé à ce sujet se présente nettement à mon esprit, à la plus légère inspection, et s’y imprime d’une manière ineffaçable."

Il redoutait la monotonie du voyage à travers la steppe, mais trouve au contraire très agréable cette plaine qui n’a pas de fin, qui prend la couleur bleuâtre là où abondent certaines plantes à l’arôme d’absinthe, très appréciées des chameaux, dont les lacs sont couverts d’oies sauvages et de cygnes, où l’on rencontre les aigles et les gerboises, où les grues et les outardes ne fuient pas l’homme, où les grandes marmottes jaunes à museau noir se tiennent sur leurs pattes de derrière et sifflent en levant la tête, où vivent les antilopes grandes comme un cheval, à la lèvre supérieure si longue qu’elles doivent brouter à reculons. Tout cela n’est encore rien comparé au spectacle des peuples de la steppe. Avec leurs costumes, le sommet de leur tête rasé, leurs bonnets en forme de champignon, les Kalmouks ressemblent à s’y méprendre aux figures chinoises de Watteau ou de Pillement. Les femmes tatares s’habillent en blanc et en rouge, les Tchouvaches ont des habits de toile richement brodés, les femmes Mordouanes tressent des grelots dans leurs cheveux et portent autour du cou de grosses sonnettes de cuivre, et les jeunes filles Koundour se parent de chaînes, agrafes, anneaux et boutons en argent massif.

Il s’assoit sous les tentes de nomades et partage leurs mets. L’eau-de-vie tirée du lait de jument le laisse perplexe, mais il apprécie le thé au beurre. Lorsque le frère de son hôte Tatar, souffrant, mange un hibou dont la chair est censé avoir un effet sudorifique, Potocki l’accompagne, sans qu’ils se mettent à suer, d’ailleurs, ni l’un ni l’autre. Il participe à leurs fêtes. Il chasse les hérons avec les Kalmouks et les Tatars Koundour, admirant le spectacle de la plaine couverte des cavaliers qui galopent le faucon sur le poing. Il assiste au jugement d’une affaire galante, qui vaut au coupable, un Tatar Koundour d’un certain âge, une bastonnade lors de laquelle l’amant comme ses juges semblent beaucoup s’amuser et qui se termine par une fête. Il écoute les romances chantées par des troubadours tatars et s’il ne peut pas toujours saisir leur sens, au moins voit-il l’effet qu’elles ont sur les autres auditeurs qui manifestent leur émotion en levant la tête et en poussant des cris stridents. Seul le mauvais temps et quelques soucis de santé l’empêchent d’escalader le mont Bogdo pour affronter un génie kalmouk qui y habite et qui précipite dans l’abîme les audacieux osant le défier.

Toutes les religions, toutes les croyances se côtoient dans la steppe. Bouddhistes, les Kalmouks et les Mongols envoient des ambassades et de riches présents au Dalaï-lama qui réside à Lhassa au Tibet. Leurs prêtres, les ghelong, sont des médecins habiles, copient des livres, entretiennent des bibliothèques et s’occupent si bien de l’éducation de la jeunesse que rares sont les Kalmouks ne sachant lire et écrire. Lors d’un long séjour chez le prince Kalmouk Tuman, Potocki assiste à une splendide cérémonie bouddhiste, tellement longue et compliquée qu’il a le temps de dessiner toutes les idoles des chapelles et tous les ghelong, avec leurs riches camisoles, leurs tabliers de damas de Chine et leurs mitres chargées d’images et de bandelettes. Les Tcherkesses et les Tchétchènes sont mahométans. Chrétiens, les Abazes et les Souanes éprouvent un tel respect pour leurs églises qu’ils n’osent pas les approcher de moins de trente pas, et ceci depuis plusieurs siècles. Les Ingouches sont païens, ainsi que les Balkars et les Obykhy. Enfin un étrange peuple appelé les Aissory, qui habite au sud de l’Arménie, rend un culte à Satan, considérant comme passagère sa brouille avec Dieu.

Les traces des anciennes coutumes qui remontent à la nuit des temps sont omniprésentes, surtout dans les rites funéraires. Chez les Ingouches, les parents habillent le défunt pour la fête, l’installent confortablement et lui mettent une pipe à la main. Les voisins apportent des moutons que le défunt accepte toujours, mais comme il ne dit pas ce qu’il faut en faire, on les égorge et on les mange en commun.

Les Kalmouks quant à eux considèrent que le mieux de ce qui peut leur arriver après la mort est d’être dévoré par leurs chiens. Ils ne les nourrissent jamais, de sorte que les chiens, affamés, leur rendent volontiers ce service. Le spectacle de bêtes déchiquetant le cadavre et traînant ses os dans la steppe est épouvantable, mais cette coutume est, après tout, moins cruelle que celle des Scythes nomades qui, selon Strabon, livraient à leurs chiens enterreurs non seulement les morts, mais également tous ceux qui, affaiblis par l’âge ou la maladie, devenaient un fardeau pour la horde.

Chez les Koumuks, le mentor et les courtisans doivent se couper la moitié des oreilles à la mort de leur prince. Pendant dix semaines, les femmes de sa famille s’assemblent tous les jours, se mettent nues jusqu’à la ceinture et se déchirent la peau avec les ongles - et encore, elles peuvent se considérer heureuses, car elles auraient été obligées, autrefois, de s’arracher les cheveux, les sourcils et les cils, puis auraient été enterrées debout pour plusieurs semaines, seule la tête, couverte d’un pot troué, dépassant la fosse.

Jean Potocki, Voyage au Caucase et en Chine :
"Si un Ingouche perd son fils, un autre qui aura perdu sa fille vient chez lui et lui dit : "Ton fils peut avoir besoin d’une femme dans l’autre monde ; je lui accorde ma fille, donne-moi tant de vaches pour le kalym", et l’on ne refuse jamais. Le kalym est, comme on sait, chez les musulmans la dot que l’époux doit donner à son beau-père. Les Tchétchènes ne donnent guère plus de dix vaches, mais les Ingouches en donnent jusqu’à trente. Ils ont jusqu’à cinq femmes ; après la mort du père, ses fils les épousent toutes, à l’exception de leur mère, qu’un autre frère peut épouser. Les Tchétchènes leur reprochent souvent cette coutume infâme. Mais les Ingouches répondent : "Mon père a couché avec ma mère, je puis bien coucher avec sa femme.""

La situation politique caucasienne dépasse l’entendement. Une multitude d’intérêts contradictoires fait que d’une année à l’autre, les alliances changent, les peuples gagnent et perdent leur autonomie, se soumettent tantôt à un prince tantôt à un autre, cherchent la protection de la Turquie ou de la Russie. A l’occasion, tout le monde combat tout le monde, et si les ennemis d’aujourd’hui peuvent devenir des alliés de demain, l’inverse est également vrai. Rien n’est stable au Caucase.

La valeur que l’on donne à l’indépendance est telle que chez certains peuples, dont les Tcherkesses, les fils ne se croient pas obligés d’obéir à leur père. Les gentilshommes sont libres de changer de prince, les paysans de quitter leur maître si un autre leur convient davantage. Si les décisions relevant de la politique extérieure sont prises par une sorte de diète à deux chambres, l’une composée des princes, l’autre des gentilshommes, dans les affaires intérieures il n’y a qu’une seule loi, celle du plus fort. Il y a pourtant dans tout le Caucase des règles auxquelles on a intérêt à obéir. Pour s’être comporté en lâche, un des princes de Kabardah a été dégradé au statut de simple gentilhomme. On raconte en Circassie que tous les hommes, les femmes enceintes et les enfants mâles d’une famille régnante ont été poignardés, car les trop orgueilleux princes de cette famille ne permettaient pas aux autres princes de s’asseoir devant eux, ni aux chevaux des autres princes de boire dans la même rivière que les leurs.

Rien n’occupe une place aussi importante dans le code d’honneur caucasien que le brigandage. Tout le monde s’attaque aux voyageurs, tout le monde pratique la prise d’otages. Un prince tcherkesse se déshonore s’il reste plus de huit jours sans voler chez les Ossètes ou les Tchétchènes ou, au pire, chez les princes de sa propre tribu. Chaque septembre, il se rend avec ses amis les plus proches à la montagne, dans un lieu tenu secret, pour rapiner dans les environs pendant six semaines, livrant parfois de sanglantes batailles. Tant que dure l’escapade, le prince et ses compagnons sont masqués et ne se servent que d’un jargon réservé à cette occasion, chakobza, langue de voleurs. Rien ne saura enlever aux Tcherkesses et aux Tchétchènes leur goût pour le brigandage. Tout au plus, on peut chercher à canaliser leurs activités, à l’exemple des Cosaques zaporogues qui ont donné deux cents coups de bâton à un prince tcherkesse voleur des chevaux, pour l’inciter à exercer ses talents ailleurs, et qui sont ensuite parvenus, grâce à une diplomatie subtile, à convaincre les Tcherkesses que c’est la personne du voleur qui a reçu les coups, tandis que celle du prince a toujours été traitée avec tout le respect qui lui est dû. Ce n’était pas un mince exploit, car avec le brigandage, la vengeance arrive en tête de la liste des principales vertus caucasiennes : tous les ans, les princes tcherkesses viennent chez les Ossètes et en massacrent autant que possible, en mémoire de l’un de leurs, tué par les Ossètes trente années auparavant.

Le Caucase offre à Jean Potocki tout ce dont il a rêvé. A l’aventurier, des brigands et des rencontres insolites ; à l’historien, des trésors de mémoire, vivante ou enfouie dans les livres dont personne n’a soupçonné l’existence ; à l’artiste, des visages exotiques et des paysages de toute beauté ; à l’homme blessé, la paix ; au voyageur perdu dans un univers inhospitalier, un chemin à suivre ; à l’ambitieux qui a déjà essuyé quelques échecs, de quoi forger une arme pour conquérir le monde - un grand système des peuples de la haute Asie.

Jean Potocki, Voyage dans le Caucase et en Chine :
"J’ai aussi vu ces jours-ci une princesse tchétchène que les hasards de la guerre ont amenée jusqu’à Astrakhan. Elle est assez belle et bien élevée à sa manière, c’est-à-dire qu’elle sait le turc tel qu’on le parle dans le Chirvan, mais elle ne saurait se défaire des préjugés de sa nation. Elle trouve qu’un pays où on ne vole pas sur les grands chemins a toujours quelque chose de monotone et d’ennuyeux, et que pour elle un mouchoir volé lui fait plus de plaisir qu’un collier de perles qu’on lui achèterait. Elle dit que depuis le commencement du monde, les princes de sa maison ont toujours volé sur le chemin de Tiflis, ou sur celui de Tarkou, et que pour tout au monde elle ne voudrait pas que ses parents et ses amis sussent qu’elle a épousé un homme qui ne vit pas de rapines. Telles sont les mœurs du Caucase, à quoi il faut ajouter un grand mépris pour la vie, un grand respect pour l’hospitalité et l’amitié, avec un extrême penchant pour le mensonge et la perfidie, excepté à l’égard de son ami, qu’il n’est pas permis de tromper."

P.-S.

Ce texte est extrait de Aleksandra Kroh : Jean Potocki : voyage lointain, préface de Bernard Gauthier, Paris, éditions L’Harmattan, 2004. La traduction polonaise de cet ouvrage est parue début 2007 à Varsovie, aux éditions Drzewo Babel, sous le titre Jan Potocki : daleka podroz.

Le récit de voyage de Jean Potocki a été publié par les éditions Phébus (Jean Potocki : Au Caucase et en Chine, 1991).

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