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20 octobre 2011, par Catherine Coquio
Benjamin était un amateur passionné de livres. Dans sa personne, l’écrivain et le collectionneur ne se distinguaient pas, et cette passion parvenait à prêter à sa nature plutôt mélancolique une teinte de gaieté1 .
Le propos est de Gershom Scholem, qui fut certainement, parmi les amis de Walter Benjamin, à la fois le plus intime et celui qui connaissait le mieux ses livres – ce qui signifiait dans son cas la même chose. Pourtant Scholem va trop vite en parlant d’une « teinte de gaieté » : c’est de (...)