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27 mars 2012, par Nicolas Boldych
En bas
Venu d’une province où on vit à l’air libre, Antoine n’était jamais descendu en bas, mis à part à la cave, pour le vin. Il connaissait, vraiment, l’odeur du laurier et du thym ainsi que celle plus rustique du fumier ; il avait même entendu dans sa lointaine enfance le cri du cochon assassiné à l’automne. Mais il n’avait jamais rencontré le moteur qui habite sous la terre, qui va sous elle, parallèlement aux grandes artères de la capitale, cette chose avec laquelle il avait désormais rendez-vous (...)