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2 août 2018, par Célestin Diabangouaya
Que l’on parcoure Assèze l’Africaine, Les Honneurs Perdus, Les Amours Sauvages ou Maman a un Amant, les portraits féminins proposés par Calixte Beyala, l’écrivaine franco-camerounaise, semblent loin de correspondre à l’image qu’on a souvent de la femme traditionnelle. En effet, le fil rouge qui traverse l’œuvre bat en brèche les préconceptions que nous en avons. Il s’agit d’une femme qui semble affranchie de toute morale exogène. Hormis quelques exceptions, elle semble mue par sa seule volonté de regarder, (...)