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10 octobre 2008, par Bernard Gauthier
L’ange sombre de la Pâques n’a pas de tête, donc il n’a pas de visage. Laissant tomber au bas de sa robe obscure une petite croix solide et menue, pour signifier peut-être qu’il est de l’assemblée des chrétiens, il joint ses mains ridées et calleuses à la montagne infranchissable, à l’éboulis du village qui se précipite dans le temps enserré de l’homme, au ciel qui ne présage que l’attente de la tempête, au chemin où les pierres anguleuses et fragiles s’accrochent pêle-mêle.
L’ange est à droite, hors du (...)