Palden Sonam est ce qu’on aurait nommé en d’autres circonstances, elles aussi dramatiques, un « pupille » non de la nation mais ici d’une association humanitaire française, APACT (Association Paloise Pour l’Aide à la Culture Tibétaine) qui à l’instar d’autres associations semblables d’autres pays vient depuis plusieurs décennies en aide, moralement et financièrement à des réfugiés tibétains, en Inde ou au Népal : vieillards, moines et moniales ; principalement à des enfants et des adolescents qui poursuivent des études d’abord dans des TCV (Tibetan Children’s Villages) puis dans des universités indiennes, afin de retrouver un semblant de vie normale et une activité sociale. Certains de ces jeunes gens s’installent en Inde, d’autres émigrent en Europe ou aux Amériques (le Canada offre chaque année d’accueillir plusieurs centaines de jeunes Tibétain(e)s sous réserve qu’ils s’y installent définitivement). D’autres, un tout petit nombre, décident de revenir au Tibet sans connaitre le chinois qui est devenu la langue officielle de leur pays.