Il est, à partir de 1912, l’un des quatre animateurs de La Nouvelle Revue française (NRF), avec André Gide, Paul Claudel et Paul Valéry.
Esprit libre qui débat de philosophie, religion, science, politique, peinture - nourri de culture grecque, découvreur de talents et résolument tourné vers l’avenir -, il reçoit le grand prix de la Société des gens de lettres en 1935, puis obtient le grand prix de littérature de l’Académie française.
Gaétan Picon a écrit de lui : « Parmi les plus belles pages de ce demi-siècle, il faut compter celles que sa ferveur dédie aux plages et à la mer bretonnes, aux villes d’Italie traversées par le condottière, au ciel changeant d’Île-de-France, et à tous les génies fraternels. »