Catherine Pozzi, née le 13 juillet 1882 à Paris où elle est morte le 3 décembre 1934, est une poétesse et femme de lettres française. Catherine Marthe Louise Pozzi naît dans un milieu aristocratique et bourgeois de la fin du XIXe siècle, de Samuel Pozzi, chirurgien et gynécologue, et de Thérèse Loth-Cazalis. La famille, brillante et cultivée, fréquente les gens aisés, les artistes, les écrivains (José-Maria de Heredia, Paul Bourget…). Catherine aura deux frères cadets, Jacques et Jean.
Jeune, elle étudie avec des précepteurs ; elle s’intéresse à la musique, pratique le tennis et l’équitation. Dès l’âge de 11 ans, elle commence à tenir un premier Journal. Elle étudie également un an à Oxford.
A 25 ans, elle épouse, sans conviction, l’auteur dramatique à succès Edouard Bourdet. En 1909 naît leur fils Claude, qui sera résistant et déporté pendant la Seconde Guerre mondiale.
Vers 1910 apparaissent les symptômes de la tuberculose dont elle souffrira désormais jusqu’à sa mort.
Elle se lance dans l’étude de l’histoire de la philosophie et des religions, des mathématiques et des sciences, et est l’élève de Marie Jaëll. En 1918, elle passe son bac, à 37 ans. C’est cette année-là que son père est assassiné par un de ses ex-patients, affligé du délire de persécution.
Elle est l’amie de Rainer Maria Rilke, Anna de Noailles, Jean Paulhan (rédacteur en chef de La Nouvelle Revue française), Colette, Henri de Régnier, Pierre Jean Jouve entre autres.
Elle entame en 1920 une relation tumultueuse avec Paul Valéry, qui durera huit ans et donnera lieu à une importante correspondance. La rupture avec celui-ci l’éloignera du Paris des salons et provoquera chez elle un pénible sentiment de solitude.
Elle meurt à Paris le 3 décembre 1934, minée par la tuberculose, la morphine et le laudanum.