En 1854 Baudelaire découvre puis traduit les oeuvres d’Edgar Poe. Les deux hommes ont une même conception de l’art ainsi qu’une fascination pour ce que Poe appelle le démon de la perversité. Baudelaire dit : "Nous noterons que cet auteur, produit d’un siècle infatué de lui-même, enfant d’une nation plus infatuée d’elle-même qu’aucune autre, a vu clairement, a imperturbablement affirmé la (…)
De la vaporisation et de la centralisation du Moi. Tout est là. D’une certaine jouissance sensuelle dans la société des extravagants.
(Je pense commencer Mon coeur mis à nu n’importe où, n’importe comment, et le continuer au jour le jour, suivant l’inspiration du jour et de la circonstance, pourvu que l’inspiration soit vive).
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Le premier venu, pourvu qu’il sache amuser, a le (…)