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Le seul maître d’un roman mémorable est son lecteur. Absolument pas l’auteur qui n’aura eu d’autre choix que de lui être asservi. Son sang nourrit personnages et péripéties. L’énergie qu’il insuffle à la page, il n’en tient pas comptabilité. Peu lui importe qu’elle lui fasse défaut lorsque la faucheuse viendra réclamer son dû. Ainsi Stevenson rend-il son dernier souffle alors qu’il est en (…)