I
Rien n’est plus triste que certains jours d’hiver dans la montagne algérienne. A Constantine, il est des moments où l’on pourrait se croire dans les pays du Nord. Les rues sont noires et l’atmosphère pâle ; on a autour de soi le brouillard et sous ses pieds la boue ; on patauge et on grelotte. Mille choses pourtant vous rappellent que vous êtes en Afrique : des burnous blancs circulent, (…)