Pierre Mikaïloff rejoint Les Désaxés, groupe pop parisien, en juin 1982. Après, seulement, une semaine de répétitions, le groupe fait la première partie de Sylvain Sylvain, ex-New York Dolls, au Gibus (Paris). À l’été 1983, muni d’une maquette produite par Éric Débris (du groupe Métal Urbain), Les Désaxés signent sur le label Réflexes (Les Ablettes, Les Infidèles, Les Bandits, Grise Romance…). Tout ce que je veux, leur deuxième 45 tours, est un des hits de l’hiver 1985. Ce titre les propulse chez Phonogram (aujourd’hui Universal), qui les signe sur son label Philips. Celle que je préfère, réalisé par Éric Clermontet au Jacob’s Studio, dans le Surrey, leur permet d’enchaîner les tournées (dont une tournée d’été sur le podium RMC en 1987), et de figurer sur la bande originale du film Septième Ciel de Jean-Louis Daniel. Malgré des débuts prometteurs, la collaboration avec Phonogram ne tient pas ses promesses. Le deuxième single Philips, Tu pense à autre chose, réalisé par Vincent Frèrebeau (futur fondateur du label Tôt ou tard), est un échec commercial. Face aux atermoiements de Phonogram, qui recule sans cesse la décision de lancer la production d’un album des Désaxés, le groupe se sépare en 1990.
Au cours des années 1990, Pierre Mikaïloff retrouve Jacno, avec qui il entame une longue collaboration scénique jusqu’en 2008. Il participe à l’album d’Hervé Zerrouk, ex-chanteur dans Les Désaxés, (pour Atmosphériques), enregistre un album avec Jean-Philippe Geoffray (pour Sony), et travaille avec des cinéastes proches de l’art contemporain, comme Philippe Parreno ou Charles de Meaux – habillage musical de Crédits, en 1999, pour le premier, et bande originale du long-métrage Shimkent Hôtel, en 2003, pour le second. Pendant cette période, Pierre Mikaïloff écrit peu, en tout cas, rien qui soit destiné à publication.
À partir de 2003, Pierre Mikaïloff commence à recueillir les notes qui constitueront le corps de Some Clichés, une enquête sur la disparition du rock’n’roll, un recueil de nouvelles baigné de culture rock, paru en février 2006. La même année, il publie une nouvelle, Heaven’s Boots, pour la revue Minimum Rock’n’Roll.
À la rentrée 2006, il publie la nouvelle I Wanna Win dans DOGS, Histoires pour Dominique, un recueil en hommage à Dominique Laboubée, défunt chanteur des Dogs. En octobre 2006, il participe avec Jacno au mémorable concert anniversaire des 40 ans de Rock & Folk au Bataclan.
En 2007, il publie If you don’t wanna kiss me, Fuck Off !, dans le numéro 4 de Minimum Rock’n’Roll, le Dictionnaire raisonné du punk, et Rodney, un texte inspiré par Rodney Bingenheimer. Il signe en février 2008 une biographie de Taxi Girl, intitulée Cherchez le garçon, aux éditions Scali. L’ouvrage est construit autour d’entretiens inédits de Laurent Sinclair et Daniel Darc, réalisés au cours de l’été précédent.
Le mois d’avril 2008 voit la sortie d’un premier roman noir, Tournée d’adieu, aux éditions La Tengo.
Début 2009 il publie un portrait de Françoise Hardy, suivi trois mois plus tard d’une biographie de Noir Désir (qui reparaîtra en format poche, chez J’ai Lu en 2010), respectivement préfacées par Bertrand Burgalat et Jean Fauque.
A la rentrée 2009, il publie une biographie d’Alain Bashung, préfacée par Boris Bergman et intitulée Bashung - Vertige de la vie, aux éditions Alphée - Jean-Paul Bertrand.
Il poursuivra en 2010 cette série de portraits consacrés à des musiciens avec un ouvrage consacré à Jane Birkin, Citizen Jane, préfacé par le réalisateur d’Emmanuelle, Just Jaeckin, qui a joué un rôle important dans la rencontre Birkin/ Gainsbourg.
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