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29 décembre 2021, par Kenneth White
Les penseurs en marche constituent, par les sentes qu’ils empruntent, des œuvres exigeantes qui distinguent non pas les patriciens des plébéiens, mais ceux qui sont couchés de ceux qui sont debout. On se souvient – à mi-chemin pourrait-on dire – du fameux « je te tiens, penseur assis ! » décoché par Nietzsche à Flaubert. Être en marche ne consiste pas non plus à mettre en branle toute une machine dans la démesure d’un hubris qui serait la marque du projet européen (J.-F. Mattéi) ; il s’agit de parcourir (...)