« Parce qu’un livre est symbole de liberté, de conscience et de tolérance… En ce matin du 11 septembre, sortez dans la rue muni d’un livre, important pour vous, un livre qui a changé votre regard sur le monde, dédicacez-le (par un mot, une adresse ou un dessin…) et libérez-le ! sur la voie publique ou sur un banc, dans le métro ou dans un café… à la merci d’un lecteur inconnu…
Une mobilisation générale à Bruxelles, Paris, Florence, San Francisco mais aussi…
Porto Alegre, Sao Paolo, Lille, Santiago, Liège, Montréal, Roma, Napoli, Mexico, Quito, Louvain-La-Neuve, Mons, Namur, Den Haag, Brescia, Milano, Bordeaux, Nantes, Marseille, Nice, Carpentras, Lausanne, Genève, Québec, Prague, Belgrade… »
Il y a un an, jour pour jour, partait sur la toile cet appel à « commettre un Attentat Poétique le 11 septembre 2003 ». En quelques jours seulement, l’appel envoyé et relayé en de nombreuses langues faisait le tour de la planète et comme tout « phénomène » engendrait ses adhérents enthousiastes et ses détracteurs sévères.
On en arriva vite à oublier les initiateurs de l’appel – le réseau Révolution Poétique… Des poètes isolés, des groupes poétiques ou artistiques ainsi que des gestionnaires de sites internet s’en approprièrent même la paternité…
Une brèche ouverte dans la monotonie, dans le consensus mou des célébrations politico-médiatiques « DU » 11 septembre, une brèche même dans les mouvements altermondialistes ou dans les mouvements pro ou anti-américains...