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25 juin 2012, par Henri Cachau
Il a été comptabilisé que lors du premier conflit mondial, on sait combien il fut destructeur en vies humaines, l’utilisation d’une tonne de mitraille – toutes catégories d’armement confondues – était nécessaire pour abattre chacune des victimes tombant au champ d’horreur ! On peut en déduire que les meilleurs tireurs des deux camps rarement atteignaient leurs cibles, concevoir que par (…)
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20 février 2012, par Henri Cachau
Est-il possible Jean, que l’homme s’envisage au travers de sensations d’où elle apparaît cruelle, perverse, Satane, du genre 3615 par sa récurrente, lancinante façon de se rappeler à notre inconsistante mémoire ? Volatile au demeurant, puisque nous ne conservons aucune réminiscence se rapportant aux tortures qu’elle nous inflige, sinon, retournerions-nous guillerets chez notre dentiste ou (…)
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10 novembre 2010, par Henri Cachau
Tout est voracité, rapacité, gloutonnerie, goinfrerie de par notre vaste monde où les plaisirs de la chair fréquemment se confondent avec ceux de l’estomac bien garni… L’ai-je entendu la répéter cette formule, la ressasser, et il ne s’agissait chez elle ni de Parkinson ni de maladie d’Alzheimer, car elle ne vieillissait pas si mal notre épicière-restauratrice ! Elle rebattait les oreilles de (…)
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6 septembre 2013, par Henri Cachau
...« N’oublie pas de faire briller les parquets, et jusque dans les coins s’il te plaît ! » me martelait Maman... Durant ces heures de lustrage, si j’oeuvrais sous haute surveillance, je n’en pensais pas moins notamment à cette question qui me turlupinait : « Comment maîtriser une périssoire ne demandant qu’à verser ? »... Une traîtresse, sous vireuse embarcation disait notre entraîneur de (…)
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1er novembre 2011, par Henri Cachau
Sachant que la mort fait partie intégrante de la vie, que n’existent ni apprentissage ni accoutumance à la douleur, chaque patient se confrontant à sa seule souffrance, variable selon son exponentielle courbe, dans ce provincial cercle d’anciens coloniaux – s’en défendant les gens sains relativisent le calvaire de leurs proches – tous furent atterrés lorsqu’ils apprirent l’imminente fin de (…)
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9 janvier 2012, par Henri Cachau
Malgré une amélioration de son matériel roulant et de ses communications transversales, se déplacer sous le mode du ferroviaire demeure aléatoire ; le train de 15h14 était annoncé avec du retard, son suivant de 17h18 s’affichait complet. Dans ces moments-là je vois rouge et s’égrenant ces minutes ou ces heures d’attente exacerbent mes nerfs, d’autant que d’anciennes et difficultueuses (…)
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15 mars 2011, par Henri Cachau
... « Mais mon cher ami, il me semble reconnaître cette œuvre n’est-ce pas, son, son ‘train d’artillerie’ ? Une pièce de canon tirée par quatre boulonnais ou percherons, actuellement accrochée à la Neue Pinatkothek de Munich ? Ça t’en bouche un coin, non ? Tu étais loin de te douter qu’un esprit dit mauvais comme le mien, puisse prétendre sur le champ culturel en remontrer à quiconque se (…)
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9 octobre 2013, par Henri Cachau
L’arbitre (à mort !)
Ce ne sont ni les bruits familiers de son domicile, ni les cris de ses enfants, ni les aboiements de son chien, ni les récriminations de son épouse, ni l’orageux tumulte provenant des tribunes dont il surveillait les incontrôlés mouvements des spectateurs qui éveillèrent l’attention de ce quadragénaire, mais ce faux silence le (…)
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25 mai 2012, par Henri Cachau
Si je leur faisais plaisir en les accompagnant au cirque, je redoublais le mien, étant donné que depuis ma tendre enfance, envers ce spectacle, enlevé, bigarré, mouvementé, malgré les désillusions inhérentes à mon statut de papy gâteau (gâteux), j’en conserve une ferveur enfantine, j’étais loin de m’attendre à voir cette séance se terminer d’une façon aussi dramatique. Une chute – loin d’être (…)
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5 mai 2011, par Henri Cachau,
Vincent Boisot
Ivres les armements arasaient ciel et terre
Roulaient des hautes cimes aux secrets des vallons
Leurs fracassants et fuligineux tonnerres
Apeuraient l’animal jusqu’à son compagnon...
D’un recoin d’Afrique montait une colère
S’enflait l’ire des dieux qui n’espéraient en somme
Qu’éveiller au travers de ces tribus en guerre
Cet esprit du divin qu’ils pressentaient chez l’homme... (…)