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25 mai 2012, par Henri Cachau
Si je leur faisais plaisir en les accompagnant au cirque, je redoublais le mien, étant donné que depuis ma tendre enfance, envers ce spectacle, enlevé, bigarré, mouvementé, malgré les désillusions inhérentes à mon statut de papy gâteau (gâteux), j’en conserve une ferveur enfantine, j’étais loin de m’attendre à voir cette séance se terminer d’une façon aussi dramatique. Une chute – loin d’être (…)
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21 février 2011, par Henri Cachau
En ce temps-là j’étais trop jeune pour y toucher, seul avais-je le droit, juché sur un tabouret de bar, de regarder ceux de mon équipe se laisser entreprendre par d’expertes mains féminines, mes parents auraient-ils pris connaissance des lieux dans lesquels nos dirigeants nous conduisaient, sûr qu’ils les auraient fait poursuivre pour incitation de mineur à la débauche... J’étais junior, (…)
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13 février 2012, par Henri Cachau
C’est toujours au bon sens du berger, au conducteur de la nation que l’on remet ses destinées et bagages, il en était convaincu car possédant depuis belle lurette son transport en commun... Chez lui, il s’agissait d’une lointaine vocation, issue de ces lundis où il regagnait le pensionnat en autocar, qui tel une gabare lente et lourde, vaillamment affrontait les vallons lot et garonnais. Il y (…)
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1er novembre 2011, par Henri Cachau
Sachant que la mort fait partie intégrante de la vie, que n’existent ni apprentissage ni accoutumance à la douleur, chaque patient se confrontant à sa seule souffrance, variable selon son exponentielle courbe, dans ce provincial cercle d’anciens coloniaux – s’en défendant les gens sains relativisent le calvaire de leurs proches – tous furent atterrés lorsqu’ils apprirent l’imminente fin de (…)
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12 mars 2013, par Henri Cachau
Non ! Non !... réveillé en sursaut, recouvert de sueur et son cœur battant la chamade, par de récurrents cauchemars dont les protagonistes féminins, dissimulés derrière des masques correspondant à ceux de chats, ne le taquinaient pas sous le mode de jeux érotiques qui eussent été charmants, mais cruels s’acharnaient sur son corps, le griffaient, le lacéraient, ce rêveur, un jeune homme entré (…)
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9 février 2011, par Henri Cachau
L’évasion passe par le cinoche ! Aussi permettez-moi de plaindre les non cinéphiles citadins, qui avides de liberté s’offrent des week-ends prolongés, se collettent de consécutifs bouchons, alors que par le biais d’innombrables pellicules projetées dans les salles obscures des métropoles, proposées par une florissante industrie cinématographique, ils s’éviteraient crises de nerfs et prises de (…)
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30 mars 2012, par Henri Cachau
Partir, c’est mourir un peu, et bien qu’à priori l’accident n’intéresse que nos voisins de palier, il est recommandé de se méfier d’un possible dérapage du destin. Pourtant, c’est dans une totale insouciance que nous effectuons les préparatifs inhérents à ces villégiatures lointaines, vécus ces moments-là dans une irrépressible hâte, jusqu’à cette heure tant attendue du départ vers une (…)
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23 décembre 2010, par Henri Cachau
En ce temps-là, les bergers se dirent les uns aux autres : allons jusqu’à Bethléem, et voyons l’accomplissement de cette parole que le Seigneur nous a révélée…
Lisant ce passage de st Luc face à une nef vide de toute assistance, durant cette messe de l’aurore succédant à celle de minuit ayant sur le plan de l’assistance obtenu un franc succès, le vieux prêtre ne put éviter lors de cette (…)
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12 décembre 2012, par Henri Cachau
On avait frappé, le plombier était passé l’avant veille, sa femme de ménage viendrait le lendemain, le médecin renouvellerait l’ordonnance en fin de mois, le trimestre suivant elle rencontrerait le psychiatre, elle était seule... Aux commandes d’un jumbo-jet, entre deux aéroports son mari se trouvait à dix mille mètres d’altitude, sa fille Elodie depuis plusieurs mois pensionnaire – interne (…)
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25 juin 2012, par Henri Cachau
Il a été comptabilisé que lors du premier conflit mondial, on sait combien il fut destructeur en vies humaines, l’utilisation d’une tonne de mitraille – toutes catégories d’armement confondues – était nécessaire pour abattre chacune des victimes tombant au champ d’horreur ! On peut en déduire que les meilleurs tireurs des deux camps rarement atteignaient leurs cibles, concevoir que par (…)