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12 mars 2013, par Henri Cachau
Non ! Non !... réveillé en sursaut, recouvert de sueur et son cœur battant la chamade, par de récurrents cauchemars dont les protagonistes féminins, dissimulés derrière des masques correspondant à ceux de chats, ne le taquinaient pas sous le mode de jeux érotiques qui eussent été charmants, mais cruels s’acharnaient sur son corps, le griffaient, le lacéraient, ce rêveur, un jeune homme entré (…)
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13 avril 2012, par Henri Cachau
Comment avait-il pu, Papa, dénicher mes esquisses, brouillonnes copies d’académies annotées aux fins d’une meilleure compréhension pour mes rustauds camarades, de non équivoques termes, découvrir mes luxurieuses ébauches pourtant dissimulées dans les bas fonds de mon armoire ? Drapé dans ma dignité de futur artiste je lui avais répondu que : « quiconque n’ayant pas tâté du nu artistique ne (…)
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9 mars 2011, par Henri Cachau
Je me doutais qu’avec les paquets de Caporal et cartouches de Gauloises dérobées chez un parent buraliste, j’arriverais à émouvoir jusqu’au rectorat ; l’abbé chargé de nous enseigner les mathématiques chuta en premier !, j’y atteignais des notes impensables chez un élève de mon acabit : nul ! Des notations qui bientôt interpelleraient notre cher directeur des études préférant lui — quel (…)
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5 mai 2011, par Henri Cachau,
Vincent Boisot
Ivres les armements arasaient ciel et terre
Roulaient des hautes cimes aux secrets des vallons
Leurs fracassants et fuligineux tonnerres
Apeuraient l’animal jusqu’à son compagnon...
D’un recoin d’Afrique montait une colère
S’enflait l’ire des dieux qui n’espéraient en somme
Qu’éveiller au travers de ces tribus en guerre
Cet esprit du divin qu’ils pressentaient chez l’homme... (…)
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6 septembre 2013, par Henri Cachau
...« N’oublie pas de faire briller les parquets, et jusque dans les coins s’il te plaît ! » me martelait Maman... Durant ces heures de lustrage, si j’oeuvrais sous haute surveillance, je n’en pensais pas moins notamment à cette question qui me turlupinait : « Comment maîtriser une périssoire ne demandant qu’à verser ? »... Une traîtresse, sous vireuse embarcation disait notre entraîneur de (…)
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9 octobre 2013, par Henri Cachau
L’arbitre (à mort !)
Ce ne sont ni les bruits familiers de son domicile, ni les cris de ses enfants, ni les aboiements de son chien, ni les récriminations de son épouse, ni l’orageux tumulte provenant des tribunes dont il surveillait les incontrôlés mouvements des spectateurs qui éveillèrent l’attention de ce quadragénaire, mais ce faux silence le (…)
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1er novembre 2011, par Henri Cachau
Sachant que la mort fait partie intégrante de la vie, que n’existent ni apprentissage ni accoutumance à la douleur, chaque patient se confrontant à sa seule souffrance, variable selon son exponentielle courbe, dans ce provincial cercle d’anciens coloniaux – s’en défendant les gens sains relativisent le calvaire de leurs proches – tous furent atterrés lorsqu’ils apprirent l’imminente fin de (…)
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22 juin 2012, par Henri Cachau
Ceux des petites classes nous en demeurions au stade de la devinette, de l’énigme, ainsi pouvaient naître des interrogations quant au sens réel ou métaphorique de ces mots que les grands, ceux du ‘certif’, peu ou prou à la hauteur du discernement adulte, prenaient un malin plaisir à nous refiler en seconde main. Ces : toison, con, rouston, fourrure, jardinet d’amour etc., qui en vérité (…)
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19 mars 2013, par Henri Cachau
Révélateur : solution employée pour le développement photographique, qui, par réduction en argent métallique des sels d’argent exposés à la lumière rend visible l’image latente...
« La force de l’hébétude », autrefois il en aurait ri de ce trait d’esprit relevant d’une amère constatation, celle de parents valétudinaires réduits et maintenus grâce aux dernières avancées de la science en état (…)
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15 mars 2011, par Henri Cachau
... « Mais mon cher ami, il me semble reconnaître cette œuvre n’est-ce pas, son, son ‘train d’artillerie’ ? Une pièce de canon tirée par quatre boulonnais ou percherons, actuellement accrochée à la Neue Pinatkothek de Munich ? Ça t’en bouche un coin, non ? Tu étais loin de te douter qu’un esprit dit mauvais comme le mien, puisse prétendre sur le champ culturel en remontrer à quiconque se (…)