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20 juin 2011, par Henri Cachau
Malgré leurs têtes baissées, leurs dos arc-boutés, leurs muscles saillants, tendus, luisants d’embrocation, la visière de leur casquette vous dérobant une partie de leur personnalité, dès les premiers hectomètres parcourus vous aurez remarqué chez certains compétiteurs une aisance, un coup de pédale avantageux, chez d’autres plus rageurs, un jeu de jambes moins harmonieux, saccadé, ainsi que (…)
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12 septembre 2012, par Henri Cachau,
Jean-Manuel Simoes
On se trompe quand on identifie la réalité à ce que nous croyons voir, et heureux sont les photographes nous permettant, a posteriori, la réajuster, quitte à douter de celle antérieurement déclarée : ‘vue et approuvée !’... J’avais été averti, lorsque mon oncle –qui se disait parisien alors que banlieusard –, me dit : « Vois-tu, vous avez la mer, la forêt, l’espace, un privilège de landais ! (…)
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23 décembre 2010, par Henri Cachau
En ce temps-là, les bergers se dirent les uns aux autres : allons jusqu’à Bethléem, et voyons l’accomplissement de cette parole que le Seigneur nous a révélée…
Lisant ce passage de st Luc face à une nef vide de toute assistance, durant cette messe de l’aurore succédant à celle de minuit ayant sur le plan de l’assistance obtenu un franc succès, le vieux prêtre ne put éviter lors de cette (…)
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9 février 2011, par Henri Cachau
L’évasion passe par le cinoche ! Aussi permettez-moi de plaindre les non cinéphiles citadins, qui avides de liberté s’offrent des week-ends prolongés, se collettent de consécutifs bouchons, alors que par le biais d’innombrables pellicules projetées dans les salles obscures des métropoles, proposées par une florissante industrie cinématographique, ils s’éviteraient crises de nerfs et prises de (…)
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9 janvier 2012, par Henri Cachau
Malgré une amélioration de son matériel roulant et de ses communications transversales, se déplacer sous le mode du ferroviaire demeure aléatoire ; le train de 15h14 était annoncé avec du retard, son suivant de 17h18 s’affichait complet. Dans ces moments-là je vois rouge et s’égrenant ces minutes ou ces heures d’attente exacerbent mes nerfs, d’autant que d’anciennes et difficultueuses (…)
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6 septembre 2013, par Henri Cachau
...« N’oublie pas de faire briller les parquets, et jusque dans les coins s’il te plaît ! » me martelait Maman... Durant ces heures de lustrage, si j’oeuvrais sous haute surveillance, je n’en pensais pas moins notamment à cette question qui me turlupinait : « Comment maîtriser une périssoire ne demandant qu’à verser ? »... Une traîtresse, sous vireuse embarcation disait notre entraîneur de (…)
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13 avril 2012, par Henri Cachau
Comment avait-il pu, Papa, dénicher mes esquisses, brouillonnes copies d’académies annotées aux fins d’une meilleure compréhension pour mes rustauds camarades, de non équivoques termes, découvrir mes luxurieuses ébauches pourtant dissimulées dans les bas fonds de mon armoire ? Drapé dans ma dignité de futur artiste je lui avais répondu que : « quiconque n’ayant pas tâté du nu artistique ne (…)
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30 mars 2012, par Henri Cachau
Partir, c’est mourir un peu, et bien qu’à priori l’accident n’intéresse que nos voisins de palier, il est recommandé de se méfier d’un possible dérapage du destin. Pourtant, c’est dans une totale insouciance que nous effectuons les préparatifs inhérents à ces villégiatures lointaines, vécus ces moments-là dans une irrépressible hâte, jusqu’à cette heure tant attendue du départ vers une (…)
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9 mars 2011, par Henri Cachau
Je me doutais qu’avec les paquets de Caporal et cartouches de Gauloises dérobées chez un parent buraliste, j’arriverais à émouvoir jusqu’au rectorat ; l’abbé chargé de nous enseigner les mathématiques chuta en premier !, j’y atteignais des notes impensables chez un élève de mon acabit : nul ! Des notations qui bientôt interpelleraient notre cher directeur des études préférant lui — quel (…)
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25 juin 2012, par Henri Cachau
Il a été comptabilisé que lors du premier conflit mondial, on sait combien il fut destructeur en vies humaines, l’utilisation d’une tonne de mitraille – toutes catégories d’armement confondues – était nécessaire pour abattre chacune des victimes tombant au champ d’horreur ! On peut en déduire que les meilleurs tireurs des deux camps rarement atteignaient leurs cibles, concevoir que par (…)