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8 août 2011, par Robin Hunzinger
"Mes livres en couleurs : Raturés par moi, ouverts la nuit, enterrés dans le sable, repris ! Comme d’humbles fétiches ! En un sens, un joli coup de pied au cul de l’art moderne qui n’a jamais su en inventer un seul. Etranges livres : parfois faits de signes, de traces. L’Afrique appelle les signes et non pas le récit."
François Augérias sous le pseudonyme de Abdallah Chaamba
Quatre jours ont passé (...)
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25 mars 2009, par Claudie Hunzinger,
Robin Hunzinger
Ce film raconte le destin de deux jeunes provinciales, Emma et Thérèse, professeurs toutes les deux, dans les années 30 et qui tentent de construire ensemble une vie à la fois engagée et amoureuse. L’été 35, elles font « le voyage et URSS » et songent à adopter un enfant. Leur émancipation va se transformer en apprentissage douloureux puis en épreuve du feu. En 40, après avoir brutalement rompu, elles se (...)
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2 août 2011, par Robin Hunzinger
Lorsque je suis arrivé ce matin à Abidjan, j’ai eu un véritable mouvement de recul. Le boulevard de l’Aéroport puis le boulevard de Marseille me semblaient sans fin. Longue autoroute dans la ville béante. Fumée des poubelles et des détritus brûlant à même la chaussée. Puis la fumée noire s’échappant des taxis. Une odeur de pneus brûlés qui prend les bronches et qui donne envie de vomir à n’en plus finir. (...)
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14 mars 2010, par Robin Hunzinger
Engagé dans une vie désarticulée, basculant de passion en passion, écrivant sans cesse jusqu’à la fin de sa vie, il n’avait qu’une passion, qu’un thème : l’amour, la femme. Verlaine post-moderne, alcoolique et sublime, Michel Pérelle est un maudit, pas publié de son vivant (sauf en revue) car trop associal et subversif. Michel fut membre du comité de rédaction de la revue Points de fuite qui devint par la (...)
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5 août 2011, par Robin Hunzinger
Desservie par la ligne des chemins de fer Abidjan-Niger qui relie Abidjan à Ouagadougou au Burkina Faso et dont l’exploitation est assurée par la Sitarail, Bouaké constitue un carrefour commercial. Pour le moment personne ne prend le train. Pas sûr me dit-on.
Le marché face à la gare routière est immense. Je remarque vite que les soldats des anciennes forces nouvelles ont gardé leur mauvaises (...)
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3 août 2011, par Robin Hunzinger
J’ai rencontré Abraham le soir de mon arrivée à la maison de la Riviera 3. On était là, tous habillés, étonnés dans nos habits, tous.
Jean-Philippe dans son costume de paramilitaire occidental d’enfant en pantacourt, moi dans mon short trop grand me mettant de la crème partout, maculé de blanc et répétant sans cesse : "pas de problème, pas de problème" alors que les moustiques dévoraient nos jambes si (...)
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1er août 2011, par Robin Hunzinger
Mars 2011, la Côte d’Ivoire est en pleine guerre, Radio Côte d’Ivoire, la voix du rassemblement, la radio du RHDP, diffuse le 31 mars 2011 en pleine bataille d’Abidjan des chansons anti-Gbagbo.
Décembre 2003, Aya, ma femme quitte son pays, la Côte d’Ivoire, pour rejoindre la France où sa mère habite. Le pays est en proie à une profonde crise politique qui dure depuis la mort du fondateur du pays, (...)
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13 octobre 2003, par Robin Hunzinger
Enfants. De la ferme-atelier vosgienne voisine, où habitent toujours mes parents, où ma soeur, l’été, revient elle aussi, j’entends qu’on appelle des enfants. Ils ne répondent pas tout de suite. Ils sont dans leur monde, à l’écart des adultes, mais pas coupés. Ils construisent une cabane. Une aire propice à leurs fabulations, véritable espace transitionnel entre eux et leur mère. Voici Félix, à l’affût (...)
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20 septembre 2012, par Robin Hunzinger
Après deux semaines consacrées au festival PHOTSOC, et des textes de nombreux écrivains
Marie-Louise Audiberti, Alexandra Bougé, Henri Cachau, Béatrice Commengé, Olivia Cham, Rodolphe Christin, Marie Frering, Stéphanie Hochet, Fred Griot, Jo Ann von Haff, François Lunel, Laurent Margantin, Lucie Mazalaigue, Frank Smith, Carole Zalberg
répondant aux photographies de Eric Antoine, Franck (...)
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11 août 2011, par Robin Hunzinger
Drôle de nuit ce soir à parler avec mon fils de la mort.
Pour lui, la mort c’est le sang : " Et puis après papa il se passe quoi ? Moi je ne veux pas aller au paradis."
Comment expliquer à un enfant de cinq ans la mort, notre fin, nos rêves et nos croyances sur l’après ?
Agnostique, je n’ai pas de réponse toute faite. Je lui parle de Jésus comme d’un prophète, mais je vois que je n’arrive pas à (...)