DU MONOLITHE
Je te revois l’espoir brisé
Agenouillée sur l’estrade des retenues
Au commencement la peur d’en finir
D’OU CE CULTE
De l’indigence des sursis
Une main posée sur le rebord des jours
Et de fuir à bord d’une loco rouillée
Fougueuse et téméraire
Sifflant à travers les forêts de squelettes
Les nuages pour perruque aphrodisiaque
Go everywhere you want
Without looking back
Dreams could suddenly disappear
SEMBLABLE A CEUX QUE LA PHOTOGRAPHIE ETERNISE
Tu poses devant le canyon
Un regard qui transperce les érosions millénaires
J’y perçois les rudiments
D’un savoir intuitif
Une science en cours d’élaboration
Inutile et indispensable
Tu infuses l’univers
LETHARGIQUE
L’aube venue
Essore ma nuit et mes draps
Recueillir
L’ultime larme de ton plaisir
Espère pouvoir traverser la journée sans toi
A mes côtés
Le goût de ton con sur ma langue
CONSERVE UN SOURIRE
Confiance paradoxale
Chevillée au sein des amours vécues
N’abandonnera à personne
La curiosité du jour suivant
La fleur finit toujours par l’emporter sur le béton
ELLE
Impétueuse
Et sensible
Comme une
Promesse tenue
Malgré la torture
Une larme coulant
Au-delà des chagrins