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Lord Patchogue 

vendredi 1er février 2013, par Jacques Rigaut

Lord Patchogue naît aux USA, sur du papier à entête d’Allerton House, 45 East 55 th Street. Il est le double de Jacques Rigaut. Cet alter ego est "vulnérabilité, mollesse, et redoute d’être changé dans une nouvelle étoffe". Dépouillé, privé de lui-même, Patchogue formule le désespoir d’une vie dont il n’est pas le maître. D’un côté c’est Lord Patchogue qui se cherche et se perd dans une série de reflets. De l’autre, c’est Alice qui découvre un monde fantastique en passant à travers le miroir.

Ce texte a été publié dans le numéro 203 de la Nouvelle Revue Française en août 1930.

AVANT

Voici Lord Patchogue.
La chambre, les quatre murs, c’est intenable. Il faut bouger. On ne sait plus quelles rues éviter, celles qu’on connaît parce qu’on les connaît, celles qu’on ne connaît pas pour la même raison, ou pour une autre. Je soupçonne mes semelles de n’avoir pas été faites pour ces trottoirs, mes jambes pour ces pantalons, ni ma patience pour cette attente. Hauts faits, bas faits, acrobaties, records, le plus difficile c’est de respirer. Toutes les passions sont extérieures.

*

Deux jambes ne sont pas assez pour assurer l’équilibre de Lord Patchogue, et cet équilibre, si on lui en offrait la recette, comment ne le repousserait-il pas comme un danger plus mortel ?
Ce règne de l’erreur alentour, ces enthousiasmes pareils à des noyades, cet ordre pareil à l’alphabet de mon père, quels secours peuvent-ils prêter à l’assurance de l’observateur ?

*

Et si j’affirme, j’interroge encore.

*

Pour un œil bien rond, il n’y a pas de différence entre perdre et gagner. S’il n’y a rien à gagner, que peut-on perdre ? Le diable est passé par là. On avait bien déjà relevé sa trace, une aile grise et très pointue à l’heure de la grâce. Lord Patchogue s’intoxique de la plus mauvaise vanité de perdre. Chaque occasion le trouve exact, c’est son seul rendez-vous. Diminuer, s’atrophier — de moins en moins — quel enivrement. Le signe — un chant national, le mot de passe des initiés du cœur. Chaque mois, sinon chaque jour, le trouve un peu plus impropre à manier tout ce qui sert à trouver, à bouger, à dépayser ; l’attention rouillée. Ces perspectives, ces panoramas interdits, la contemplation de sa coquille l’en dédommage-t-elle ? Il sourit : « Je tiendrai bientôt dans un seul mot. » II s’est réfugié dans la lâcheté : à chacun sa dignité.

*

Il ne craint pas de parler pourvu que ce soit de lui-même et à un seul interlocuteur. De lui-même, c’est affaire de modestie, même si cela ne vous convient pas. Un seul interlocuteur n’est pas à craindre ; on ne désespérerait pas de décider le Pape à fabriquer de la fausse monnaie, en tête-à-tête. Plus d’un est trop ; un sourire d’entente entre vous, et Lord Patchogue est désarmé, en panique ; c’est qu’à plusieurs — et deux suffisent — vous pourriez faire, refaire et défaire le monde. Dans l’asile d’aliénés, c’est clair, il y a un fou, un seul, le directeur.

*

Note : dans un cas analogue, quoique de circonstances très différentes, Lord Patchogue a passé six-mois entiers exclusivement occupé d’une créature qui ne pouvait offrir pour lui que le plus mince intérêt. Amour, confort, unité, argent, il n’y avait rien à attendre d’elle. De plus, il la jugeait de rapports les plus ennuyeux. Ce qui ne l’a pas empêché, pendant ces six mois, de n’avoir d’attention que pour elle ; ses amis, il avait cessé de les voir à l’exception de deux ou trois qu’il pouvait entretenir de ce sujet. Le goût des monstres qui est sans doute à l’origine de cet épisode, ne suffit pas à expliquer la persistance d’un intérêt si désintéressé. Plus tard, d’ailleurs, il a perdu tout contact avec cette fornicatrice et il est incapable de reconstituer...

*

Lord Patchogue qui sait trouver son chemin sans le secours des sens. Les cinq sens illégitimes. L’intérêt, c’est-à-dire l’enjeu, la promesse d’un confort, d’un plaisir, d’une découverte.

*

Je ne prétends à aucune indifférence et non-participation. Je rougis comme chacun : rougis au chaud, blanchis au froid, ai la gifle à la main si l’on me marche sur les pieds. Vous n’aurez pas de peine à me surprendre dans toutes sortes de délits d’émotion et d’activité.

Qu’on ne me mêle pas à mes histoires !

*

Je croise les jambes, je frappe contre ce muscle sous la rotule, ma jambe saute en l’air. Where do I come in ? Et vous allez dire que c’est moi qui ai bougé.
Dans cette opération, où placez-vous Lord Patchogue ? quelle est sa part, quel est son rôle ?

*

Lord Patchogue est comme chacun, bien entendu. Il le déclare le premier, ce qui n’est pas s’engager beaucoup. Autour de lui, tous seraient, cela va de soi, trop paresseux pour en douter s’il n’apportait dans son affirmation une violence bien faite pour éveiller les soupçons.

Lord Patchogue répond à son nom.

Il ne se confond avec aucun autre, si forte que soit la tentation. Cependant vos dix doigts ne sont pas les siens et ce point entre ses deux yeux n’est pas le milieu de votre visage. Vous vous levez : est-ce bien vous ? Peut-être est-ce lui ? Il y a peu de chances.

On l’a connu dans différents emplois, sous différents chapeaux : il n’a gardé ni les uns ni les autres. Lord Patchogue n’a pas été plus fidèle à une ambition, à un désir, pas même à un vœu. Pour y réussir, il faut être deux : ambition, désir ou vœu et puis quelqu’un. Si Lord Patchogue doute de sa propre existence, il ne fait que reprendre ce qu’il s’était prêté.

Lord Patchogue court s’assurer devant la glace qu’il est encore là : pas lui vraiment, mais son nez, le nez qu’il s’est vu il y a quelques minutes. Ce n’est pas tant de son existence qu’il doute que de celle de chacun de ses attributs, et sinon de leur existence, de leur légitimité.

*

Quand il faisait l’amour, il criait son propre nom comme pour en frapper son adversaire, comme une seconde manière de jeter sa semence.

*

La paresse l’emporte sur l’affectation. Il y a quelques années, vous auriez pu surprendre Lord Patchogue en délit de défense contre les goûts, les préférences, le choix. Délits de goût.

*

Lord Patchogue rit comme rient les malins. Ces choses se paient.

*

Son désir, c’est probablement tout ce que l’homme possède, au moins tout ce qui lui sert à oublier qu’il ne possède rien. Il suffirait d’avoir envie. Mais Lord Patchogue n’a pas envie d’avoir envie.

II PASSAGE DANS LA GLACE À OYSTER BAY

II est assis devant une table, occupé à un jeu de patience. Existe-t-il ? Il est entre deux cartes, puis il est le passage d’une carte vers une autre ; c’est à cet instant qu’est réduit l’univers — neuf de cœur sur dix de trèfle, — C’est fait. Lord Patchogue relève la tête, l’univers se ranime. Les comparses, dans un autre coin de la pièce, mènent grand tapage.

Sur le mur opposé, dans un vaste miroir, Lord Patchogue aperçoit son image : « Je vous reconnais. Je ne vous prends ni pour une autruche, ni pour un réverbère, ni pour l’ami Charles. Vous êtes l’image de Lord Patchogue, si toutefois vous n’êtes pas Lord Patchogue lui-même. Ah ! Qui de nous deux a bougé le premier ? Qui suit l’autre ?

Lord Patchogue s’est levé. Il se considère en pied dans le miroir. Cinq sens ne suffisent pas à ses voisins du moment ; ils vont une fois de plus manquer le spectacle ; ils ne sont pas plus préparés à percevoir la proximité d’un mystère qu’ils ne pensent à la mort.

Lord Patchogue et son image s’avancent lentement l’un vers l’autre. Ils se considèrent, ils s’inclinent.

Quel vertige s’est emparé de Lord Patchogue ? Ce fut bref, facile et magique : le front en avant, Lord Patchogue s’est élancé. La glace heurtée, traversée, vole en éclats, mais lui, le voici de l’autre côté...

Chacun s’est levé.

Le merveilleux n’est pas rare, l’incrédulité est plus forte que les miracles. Les miracles ont de la peine à recruter leurs témoins tant est petit le nombre de ceux qui sont disposés à donner leur adhésion au surnaturel. Lord Patchogue le premier était mal assuré d’avoir franchi ce pas.

Aucun de ceux qui s’empressaient autour de lui ne s’avisa de la surprenante disparition de leur ami. On l’entourait comme s’il était encore présent, on le reconnaissait, on entendait sa voix.

Le malaise s’installait cependant. Pourquoi Lord Patchogue ne s’était-il pas plus sérieusement blessé ? Cette fine, unique coupure sur !e front, c’était insuffisant : on ne traverse pas impunément un miroir, ce n’était pas dans l’ordre. Chacun se serait senti rassuré s’il eût pu compter les blessures nombreuses et bien saignantes. Une seule personne, celle-là même qui devait officier pendant le reste de la soirée, soupçonnait peut-être le caractère fatal de ce mince filet rouge qui raturait le front du Lord.

Un miracle ne voyage pas seul ; il sait ce qu’il se doit et s’accompagne de manifestations accessoires extraordinaires. Pour conscients qu’ils fussent, les compagnons de Lord Patchogue, même s’ils en sourient aujourd’hui, ne manquèrent pas d’agir singulièrement.

Pourquoi Simon recueillit-il, morceau par morceau, la glace brisée qu’il plaçait au fur et à mesure sur un large plateau à thé ? Pourquoi, l’opération terminée, porta-t-il avec une gravité qu’accusait déjà plus sensiblement que le sien le visage de Lord Patchogue, son ouvrage, petit montage de cristaux et d’aiguilles, dans la chambre de Muriel déjà étendue les pieds nus — et le disposa-t-il sur le lit ?

Pourquoi Muriel commença-t-elle à piétiner les éclats de verre comme on danse, comme on sacrifie, et pourquoi surtout, malgré sa violence, retira-t-elle ses pieds exempts de toute coupure ?

Seul saignait imperceptiblement le front de Lord Patchogue.
Douglas sortit pour vomir. Le reste priait.

Le lendemain, des ouvriers vinrent remplacer la glace. Quand ils eurent fini leur travail, Lord Patchogue avait disparu.

III DERRIERE LA GLACE

Attente, moins qu’un point.

L’envers vaut l’endroit, il fallait s’y attendre.

*

Comment l’arrêter ? Je sais tout ce qu’il me dira. Assez, assez. Je peux devancer ses gestes. Taisez-vous, innocent, je sais ce que vous me direz demain, je vous connais devant, derrière, au nord, au sud, au froid, au chaud ; assez.

*

Taisez-vous, mon ami. À qui parlez-vous ? Vous êtes seul ; mes oreilles sont les vôtres, votre langue est la mienne, vous êtes seul, un fou me fait peur.

— Les amours de mes amis....

— ... sont mes amours. Je peux achever chacune de vos phrases.

*

Quand la fatigue aura gagné Lord Patchogue dans son poste d’observation, avec la certitude de ne découvrir rien qu’une confirmation, il se retourne ; un miroir est derrière lui et c’est encore Lord Patchogue qui se regarde. Chacun dit à l’autre, dans un effroi qui s’augmente à se contempler : « Je suis un homme qui cherche à ne pas mourir » — et pour la seconde fois, Lord Patchogue s’élance à travers la glace. Fracas, éclats de verre. Lord Patchogue est debout en face d’un nouveau miroir, en face de Lord Patchogue. Au front, la coupure saigne à nouveau. Lord Patchogue répète : « Je suis un homme qui cherche à ne pas mourir », et quand il traverse le troisième miroir, au milieu d’un bruit maintenant familier, il sait qu’il rencontrera Lord Patchogue dont le front saignera davantage dans le quatrième miroir qui lui dira : « Je suis un homme qui cherche à ne pas mourir ». Il le sait maintenant, il ne pourra que casser du verre ; l’œil qui regarde l’œil qui regarde l’œil qui regarde... L’homme qui cherche à ne pas mourir est lancé ; il marche automatiquement, sans curiosité, sans « affectation » parce qu’il ne peut pas faire autrement ; à chaque pas, un nouveau miroir vole en éclats ; il marche environné de ce fracas qui est douceur à l’oreille du condamné. À chaque miroir, il scande : « ... l’œil — qui regarde l’œil — qui regarde l’œil — qui reg... » Lord Patchogue s’est arrêté. Le plancher n’est qu’un miroir en morceaux, c’est-à-dire murs et plafond. Joli paysage : murs et plafond se logent comme ils peuvent dans les débris de glace.

Le plan de Lord Patchogue est fait. Tant pis pour le premier qui se présentera. Attente. Enfin un bruit de pas qui s’approchent du chasseur en cage. Il y a quelqu’un dans la chambre, quelqu’un qui reste éloigné du miroir. Tout de même l’appel du miroir serait-il en vain ? Non, le voici qui s’avance... Malheur, c’est une femme !

— C’est de la triche ! Va-t’en, sucrée ! Au suivant !

Elle se mire, professionnelle. Désemparé, passif, Lord Patchogue lui renvoie ce qu’elle demande. Quel amour, quels amants, quels quels... La jeune fille a de la complaisance. La voici qui passe ses mains sur ses seins. Lord Patchogue, docilement, accompagne ses gestes. Il ne lui faut pas moins que le contact sous ses doigts de deux jeunes globes étrangers pour le rappeler à lui-même. Par-dessous sa chemise, ses doigts restent attachés avec précaution à une gorge de femme. Comme elle respire, il la sent se gonfler, il apprend sa tiédeur.
Pour ajuster son bas, elle découvre une jambe avec cette espèce de précision anonyme que donne la certitude d’être à l’abri de toute surveillance. Lord Patchogue, obéissant aux vœux inexprimés, lui accorde une jambe d’amour.
La transformation s’arrête-t-elle au buste, ou bien... Une inquiétude burlesque saisit Lord Patchogue, si impérieuse est la superstition de la virilité, qu’au lieu d’espérer l’acquisition d’un nouveau sexe, Lord Patchogue, d’un geste hâtif mais exemplaire, s’assure qu’il n’a pas cessé d’être un homme.
Comme il s’apprête à respirer, un cri en face de lui... Car, hélas, la jeune fille, à son tour passive, pouvait-elle faire moins que reproduire le geste de Lord Patchogue. Et quelle découverte ! Des attributs que seul le mariage devait lui dénoncer. Elle a beau s’enfuir, la malheureuse, vers quels rêves...

*

De ce côté, il n’y a pas d’issue, il n’y a pas même de progrès possible ; l’échelle des yeux est à l’infini ; le capitaine du dernier œil joue à l’horizon. Devant lui, il suffit de traverser la glace en sens inverse, toutes précautions prises d’ailleurs. Un coup de talon pour commencer. C’est facile ; mais n’est-ce pas retourner à la pointure de son chapeau et les neuf lettres de son nom vont-elles s’enrouler autour de son cou, comme ces chaînes où pend la médaille d’identité ? Indésirable. Des murs, il reste les murs ; Lord Patchogue s’en approche, il les touche du doigt, il appuie ; mais quoi, les glaces n’offrirent pas moins de résistance à son effort.

Jeune étranger, tes cheveux sont en désordre. Pour y réparer, petite mouche inconsidérée, tu t’approches de la glace. Prends garde, Lord Patchogue a son plan. Mais à quoi bon, le vent qui a dérangé ta chevelure devait avoir reçu des instructions précises de qui de droit. L’imprudent s’est arrêté ; de l’autre côté, Lord Patchogue se prépare. Comme un coureur qui avant la course exerce ses muscles, s’assure de leur souplesse, il élève ses deux mains à la hauteur de sa cravate, et ainsi fait le sujet. Tout fonctionne. À différentes reprises, il repousse en arrière ses cheveux, et ainsi fait le sujet. Lord Patchogue est sûr de lui à présent. Il détourne la tête avec lenteur de sorte que le miroir échappe à la surveillance de sa victime, et, avec une vivacité inattendue, il se jette de côté, contre, dans, à travers le mur. Quand le sujet retourne la tête, il ne lui reste plus qu’à constater qu’il a pris la place de Lord Patchogue. L’endroit vaut l’envers.

*

Dialogue ou monologue alterné des visiteurs et de Lord Patchogue :

C’est moi que vous regardez et c’est vous que vous voyez, vous êtes incorrigible.

Mes dix doigts ne sont pas les vôtres, et ce point entre mes deux yeux n’est pas le milieu, de votre visage. Je souffre rarement lorsqu’on vous frappe et vous n’en faites pas plus pour moi.

*

Chaque miroir porte mon nom.

Mon secret : je suis de l’autre côté de la glace. Le 20 juillet 1924 à Oyster Bay dans la maison de C. S., j’ai réalisé cet exploit : j’ai pris un léger élan et, le front en avant, j’ai traversé la glace. J’ai mes témoins. Ce fut facile et magique. Une légère coupure au front, blessure imperceptible.

Depuis, au lieu que chaque miroir porte mon nom comme autrefois, c’est, moi qui de l’autre côté vous répond, c’est moi qui vous instruis, c’est moi qui vous modèle. Seul je suis un peu moins qu’un point, devant vous, sans effort, sans malice, je vous suis, je suis vous ; vous avez de la peine à y croire, et vous vous hâtez de faire, une grimace ; c’est probablement pourquoi on dit que je suis. Affecté.

Signez votre nom, vivant, au bas de ce miroir, signez au burin, pourvu que dans votre nom ne figure ni le p, ni le t, ni le e, ni le h, ni le o, ni le g, ni le a, ni le u, ni le c.

Comme le photographe : « Souriez, je ferai le reste. »

*

Les amours de mes ami ; sont mes amours.
Il n’y a pas un acte, pas une frayeur, pas un sourire qui m’appartienne. Dans aucune circonstance, de quelque façon que j’aie réagi, je ne pense que j’aurais pu réagir d’une façon tout à fait opposée. Cet ensemble de faits acquis qui constitue mon expérience ne m’est d’aucun secours, puisqu’à chaque occasion, j’ai le sentiment que j’aurais pu, sans me donner la moindre entorse, agir différemment.

IV ÉVASION

L’impossible, la liberté, l’impossible liberté pourvu qu’il n’y ait plus de questions...

Lord Patchogue promène un corps qui offre la même résistance, un corps que vous reconnaissez. La voix est la même, celle que vous avez entendue, et les mêmes ces traits découpés ; a disparu cet air vulnérable, ce défaut par où pouvait passer l’air mortel de votre propre souffle. Le mécanisme est pareil et l’œil ne cesse de transmettre à l’œil de l’échelon suprême son observation, qui d’œil en œil chemine sans arrêt.

*

Une prison — regardez-vous vous-même.

*

ET MAINTENANT, RÉFLÉCHISSEZ, LES MIROIRS.

P.-S.

La Nouvelle Revue Française – Dix-huitième année – N°203

source : http://fr.wikisource.org/wiki/Lord_Patchogue

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