Vers 1/3 ; vers 3/3. FEU DE BOUQUETS — Non-deux — Série 2/3 — (extraits) 45 haïkus de EMMANUEL PETIT …✦… — — — ◇ Amour : saluer l’inséparabilité de la vie et mort. ◇ Ce matin plier ranger tes vieux vêtements, lavande soigneuse. ◇ Au loin mon souffle jouait aux billes de feu avec la rivière. ◇ Fiançailles à un centimètre du bois ; rouleaux de (…)
LA MAIN NOIRE
17 poèmes enchaînés (dont certains fragmentaires) en regard d’une photographie de ADÈLE MARCHETTI
L’ensemble est rehaussé de 17 phrases à méditer de Niu t’ou Fa Jong — maître Chan chinois du septième siècle — extraites de son Hsing Ming Le chant du cœur/esprit (traduction de Daniel Odier) La main noire — — — 1. L’OISEAU CHANTEUR
Les fougères, le trèfle, (…)
Étirés, les filets nuageux se précipitent, s’effacent sur eux-mêmes
comme ravalés promptement aussi longs que nous sommes brefs
Invisible illusion ainsi que dure le mirage qu’ils sont et nous, avisés, moins terrestres plus tristes déjà
*
Quel genre de bêtes sommes-nous assez conscientes que les enfants-poissons un jour quitteront les cheminées fumantes les baudroies et (…)
LUMIÈRES DU SUD… (cahier du photographe)
83 poèmes…
…en suivant 83 photographies de ROBERT FRANK toutes tirées de son livre
LES AMÉRICAINS THE AMERICANS
1958, 1985, 1993 pour les photographies de Robert Frank & Delpire Éditeur, 2009 N.b. : Le titre de chaque poème de Lionel Marchetti correspond à la légende de chaque photographie originale de Robert Frank ; l’ordre (…)
LUMIÈRES DU SUD… (cahier du photographe)
83 poèmes…
…en suivant 83 photographies de ROBERT FRANK toutes tirées de son livre
LES AMÉRICAINS THE AMERICANS
1958, 1985, 1993 pour les photographies de Robert Frank & Delpire Éditeur, 2009 N.b. : Le titre de chaque poème de Lionel Marchetti correspond à la légende de chaque photographie originale de Robert Frank ; l’ordre (…)
16 PHRASES (ou le précipice du doute) « l’océan est un fauve féroce qui marque de son odeur son territoire liquide » Anise Koltz
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– - - 16 PHRASES
1.
Chaque matin — une aube un commencement. 2.
Le ciel désormais s’enflamme
Il pleut — (la force de l’orage, cette nuit, vers quatre heures)
Violence rare
Et coïncidence. 3. LECTURE
Lorsque je t’ai (…)
UN JOUR DE COLERE
Edifia son plaisir Branla sa fierté jusqu’à s’y noyer Ecartela ce qu’elle a de plus chair Seule face au cosmos
Un long râle finit en aria
La nuit tombant Dissimula ses secrets
IL SEMBLE QU’ELLE S’EST FORMEE
Alors que le crépuscule se vautre Lassé d’entre chien et loup La nuit promet d’être longue
Et de remiser nos rêves et Fourbir les mirages
Voici (…)
Gentilly
Les murs de mon enfance prolétaire Ont la couleur des briques De Gentilly la rouge, de Gentilly l’ennui Que traverse la Bièvre, invisible, sous ses terres.
Ville fantôme, dortoir de Paris Gentilly la rouge, Gentilly l’ennui Que de nuits d’été à l’écouter Durant des heures à la fenêtre passées, Cloîtrée entre deux bâtiments, Enfermée tout simplement Dans un modeste appartement. (…)
LES FLEURS TOMBENT LIVRE 3 : CITÉ HUMAINE… (vers 1/3 ; vers 2/3)
° ° °
LES FLEURS TOMBENT Accompagné d’une photographie de Bruno Roche en exergue « Le chemin vers le haut et le bas est un et le même. » Kostas Axelos « Tout ce que je porte attaché en moi, se trouve libre quelque part. » Antonio Porchia
« Même si nous le déplorons, les fleurs tombent et les (…)
LES FLEURS TOMBENT LIVRE 2 : LA GRANDE VALLÉE… (vers 1/3 ; vers 3/3)
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LES FLEURS TOMBENT Accompagné d’une photographie de Bruno Roche en exergue « Le chemin vers le haut et le bas est un et le même. » Kostas Axelos « Tout ce que je porte attaché en moi, se trouve libre quelque part. » Antonio Porchia
« Même si nous le déplorons, les fleurs tombent et les (…)