La Revue des Ressources
Accueil > Champ critique > Etudes > Bestiaires du Moyen Âge : la licorne

Bestiaires du Moyen Âge : la licorne 

lundi 26 novembre 2018, par Irina Constantinescu

Le terme bestiaire semble apparaître vers le début du XIIe siècle pour désigner des ouvrages en prose ou en vers présentant la description de certains animaux, réels ou légendaires. Une interprétation symbolique en est aussi proposée en vue d’un enseignement religieux et moral. Les deux principes réciproques de l’anthropomorphisme des animaux et du zoomorphisme de l’homme inspireront aussi la tradition des fabulistes qui écriront des Isopets, des œuvres qui mettent aussi en scène des animaux sans être pourtant des bestiaires.

Les descriptions énoncent un petit nombre de « natures » animales, c’est-à-dire de caractéristiques physiques ou comportementales, chaque animal, parfois réel mais le plus souvent mythique, étant ainsi sommairement défini. La leçon moralisatrice est réduite à quelques grands thèmes constamment répétés illustrant les vertus chrétiennes fondamentales et à l’explication des mystères majeurs de l’Incarnation et de la Rédemption.

Les bestiaires moralisés latins et romans se rattachent tous plus ou moins directement à une compilation, le Physiologus, composé en grec à Alexandrie au IIe siècle après Jésus-Christ, dont le nom désigne un auteur anonyme, le « Naturaliste ». Ce Physiologus traitait des animaux (quadrupèdes et serpents), des oiseaux et de quelques pierres réputées précieuses, en 48 ou 49 chapitres. La plupart des animaux rendus célèbres par le Physiologus figurent dans la Bible, mais parfois avec des confusions : la licorne, en latin unicornis est née d’une confusion entre le rhinocéros et quelque variété africaine d’antilope. Quant à la signification symbolique de ces animaux, elle n’appartient pas à la Bible. Le Physiologus a appliqué un système abstrait d’interprétation, ramenant toujours les propriétés les plus variées et les plus pittoresques aux mêmes notions fondamentales pour servir la doctrine. Ainsi, la description des animaux est juxtaposée à la définition du Christ, de l’Eglise, du Diable et de la moralité humaine. L’animal n’a pas de valeur en lui-même mais seulement en tant qu’il renvoie à un au-delà divin. Il est essentiellement un signe du divin, un langage de Dieu aux hommes.

Le Physiologus, qui a fait une extraordinaire fortune dans le monde chrétien au cours de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Age, a donné lieu à de nombreuses versions latines dont la plus ancienne serait antérieure à 386-388 ou au moins à 431, qui furent, à leur tour, traduites : en Angleterre en langue anglo-saxone (avant la conquête normande) et en prose française dans le Bestiaire de Pierre de Beauvais. Il existe aussi plusieurs remaniements du Physiologus, en vers latins, comme celui qui est attribué à Theobaldus, abbé du Mont-Cassin de 1022 à 1035, et celui qui a circulé sous le titre de Dicta Chrysostomi, attribué à Jean Chrysostome. A partir du XIIIe siècle, le texte ancien du Physiologus perd son identité en raison des adjonctions empruntées aux naturalistes antiques (Pline surtout, Solin) et aux auteurs chrétiens (l’Hexameron d’Ambroise, le livre XII De Animalibus des Etymologies d’Isidore de Séville, le De Universo de Raban Maur). Les Pères et Docteurs de l’Eglise (les Pères latins : Ambroise, Jérôme, Augustin, Tertullien, Hillaire, les Grecs Origène, Saint Ephrem, Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze, Grégoire de Nysse, les homélistes Léon le Grand, Maxime de Turin, Salvien de Marseille, etc.) contribuent eux aussi à diffuser les connaissances, la vision et l’utilisation du monde animal de la Bible ou du monde antique, occupant une place essentielle dans l’élaboration du savoir médiéval par un travail d’assimilation qui rendait compatible le message de Dieu et les connaissances des Anciens.

Très tôt, on a extrait du Physiologus un bestiaire consacré seulement aux animaux communément désignés du nom de « bêtes », c’est-à-dire les animaux terrestres surtout, quadrupèdes et serpents, et quelques animaux marins. Aux animaux réels, communs et exotiques, s’ajoutent les animaux fabuleux comme l’hydre, le dragon ou la serre, poisson volant qui est réputé éventrer les navires, ou encore la licorne.

Dans les bestiaires médiévaux, tout comme dans le Physiologus, la structure des articles est binaire : premièrement on énonce la « nature » de l’animal considéré, ensuite la signification religieuse ou morale de cette nature. Même si, le plus souvent, il y a imbrication étroite de la description et de son explication symbolique. En effet, sans être un ouvrage de sciences naturelles, le bestiaire constitue une synthèse sommaire de la connaissance que l’Antiquité et le Moyen Age ont eue du monde animal. L’enseignement religieux du bestiaire est constitué en grande partie d’une exégèse biblique destinée à fonder la morale quotidienne et la vie spirituelle. Le bestiaire représente enfin un répertoire de métaphores qui peuvent être utilisées en toutes circonstances de la vie du croyant pour lui servir à déchiffrer le monde à travers un réseau d’équivalences symboliques.

Différentes versions en langue vulgaire ont contribué à la fortune de ce genre. D’une même version du Physiologus dérivent les bestiaires romans de Philippe de Thaon et de Guillaume le Clerc. Dans le Bestiaire de Philippe de Thaon (3194 vers pour 38 chapitres), composé en Angleterre, après 1121 (date de mariage de la dédicataire, Aélis de Louvain, avec Henri Ier d’Angleterre) apparaît la première mention en français du mot « bestiaire ». Ce bestiaire range les êtres en 3 groupes : 1. les « bêtes » (1-23) qui signifient Jésus-Christ, l’homme, le diable ; 2. les oiseaux (24-34) qui représentent Jésus-Christ et l’homme ; 3. les pierres (35-37) où il est question de l’homme, mais beaucoup plus longuement de Dieu, de la vie sainte et des récompenses célestes.

Le Bestiaire en prose de Pierre de Beauvais est le plus proche de la source commune, le Physiologus latin, dont il est une traduction assez exacte. L’oeuvre s’intègre dans un vaste courant de vulgarisation, auquel Pierre de Beauvais a contribué par une activité importante de traducteur, à l’usage d’un public seigneurial. Son Bestiaire en prose connaît deux versions, l’une courte (38 chapitres) et antérieure à 1206, l’autre longue (71 chapitres). Son prologue donne la définition du genre littéraire : « Ici commence le livre que l’on nomme Bestiaire, ainsi appelé parce qu’il traite des natures des bêtes » . Chez lui, le lion vient en tête, puis apparaissent pêle-mêle les bêtes, les oiseaux, les poissons.

Le bestiaire de Guillaume de Clerc, appelé Bestiaire divin (vers 1210) est le plus long des bestiaires en vers français (3426 vers pour 35 chapitres) et il a connu une grande popularité attestée par l’existence de nombreux manuscrits. L’œuvre est composée selon un plan de prédication. Le prologue est suivi d’un abrégé de l’histoire sainte qui place l’homme au centre de la Création : c’est par rapport à lui que sont créées les bêtes qui sont ensuite énumérées.

Le Bestiaire de Gervaise (1280 vers pour 29 chapitres), qui date de la première moitié du XIIIe siècle, est une adaptation des Dicta Chrysostomi (27 chapitres) et divise les animaux en deux parties : les bêtes (1-16) et les oiseaux (17-29). Chaque chapitre comprend la nature de l’animal et sa signification à laquelle il donne fréquemment la forme d’une exhortation.

Une autre œuvre majeure du XIIIe siècle est le Bestiaire d’un poète de Thibaut de Champagne, grand vassal de Saint Louis, descendant d’Aliénor d’Aquitaine par sa grand-mère Marie de Champagne, protecteur des trouvères et poète lui-même, l’un des plus fameux de son temps. Il renouvelle la chanson courtoise avec des images littéraires nouvelles et en particulier avec des images animales.
Le Bestiaire de Pierre de Beauvais a servi de modèle au plus célèbre des bestiaires français, le Bestiaire d’amour de Richard de Fournival, œuvre en prose qui a connu un tel succès que l’auteur en donnera lui-même une version versifiée. A la différence des autres bestiaires, celui-ci illustre la doctrine de l’amour courtois et non plus la doctrine chrétienne. L’auteur s’adresse à une dame anonyme qu’il prie depuis longtemps de lui accorder son amour mais en vain. Si dans les bestiaires ordinaires on achève la description de toutes les qualités d’un certain animal avant de passer à la description d’un autre, dans le Bestiaire d’amour les différentes qualités sont insérées là où elles servent les intentions de l’auteur puisque son but est moins de faire un traité « scientifique » que d’écrire un poème d’amour. Le Bestiaire d’amour a suscité de nombreuses imitations parmi lesquelles une Réponse au bestiaire.

Le Livre du Trésor de Brunetto Latini est une somme encyclopédique, théologique et morale, politique, scientifique et pratique à la fois, fruit de lectures considérables, dont l’auteur n’a retenu que l’essentiel, conservant parfois ou condensant des paragraphes entiers de ses sources. Le « Livre des animaux » a comme source une version du Physiologus voisine de celle utilisée par Guillaume le Clerc, mais parfois des informations des sources très diverses sont combinées (l’Ethique à Nicomaque, Solin, l’Hexameron de Saint Ambroise, etc). Brunetto Latini est exact, sobre, il évite la moralisation et s’efforce de déterminer chaque animal dans ce qu’il a d’intéressant ou de caractéristique.

Avant de passer aux différentes occurrences de la licorne dans les Bestiaires de Pierre de Beauvais, Guillaume le Clerc de Normandie, Thibaut de Champagne, Richard de Fournival et Brunetto Latini, il convient de faire quelques précisions sur l’« acte de naissance » de cet animal mythique.
Considérée jadis comme un animal bien réel mais ayant disparu, la licorne est devenue une créature majeure du fantastique médiéval. Elle est décrite pour la première fois vers 398 avant notre ère par Ctésias, historien grec qui vécut à la cour du roi de Perse Darius II à Persépolis. Sa description de la licorne, qui évoque celle d’un âne croisé avec un rhinocéros unicorne, s’inspire de divers récits venant d’Inde. Ensuite, des descriptions d’un animal unicorne apparaissent dans l’Histoire naturelle de Pline l’Ancien et chez Aristote dans Les parties des animaux. Plus tard, cet animal fabuleux fait son entrée dans la Bible grâce à des traducteurs qui, par un travail approximatif, la confondent avec l’aurochs (mammifère disparu depuis le XVIIe siècle).

Au Moyen Age, les auteurs font une description plus idéalisée de cette créature. Le point fixe de son évolution se trouve dans les chapitres des Bestiaires médiévaux qui lui sont consacrés : la chasse à la licorne y sert de support à une interprétation christologique. Dans le corpus médiéval on trouve une représentation de la licorne qui allie le corps de cheval, la tête de cerf et la queue de truie, description préférée surtout par les encyclopédistes et les voyageurs, mais aussi une représentation qui met l’accent, à la suite du Physiologus, sur la petite taille (cerf, bouc) et la corne.

Le mythe littéraire de la licorne s’est élaboré sur cet arrière-plan de savoir et de légende. Il a une date de naissance précise. Parce que la Bible fait allusion à l’unicorne puissant et indomptable, le Physiologus l’intègre à son catalogue de bêtes dont l’apparence ou le comportement renvoient aux vertus et vices du chrétien, au Christ et au Démon, à l’Histoire du Salut. Sa structure sera reproduite par les Bestiaires, sans variations, à cause du respect médiéval de l’autorité.

Un schéma constant est proposé : la licorne a une corne au milieu du front ; c’est un animal solitaire, habitant les montagnes et impossible à chasser ; sa cruauté est telle qu’elle s’attaque même à l’éléphant, son ennemi mortel. Mais si elle est confrontée à une vierge, la licorne bondit sur son sein et la fille l’allaite pour ensuite la capturer, la lier et la conduire au palais du roi. La chasteté absolue de la fille est la condition indispensable au succès de la chasse. A cette histoire se rattache le dogme de l’unité de la Trinité (la corne) et surtout le sort du Christ, incarné (le giron de la vierge), pris par traîtrise et conduit chez Pilate.

Ce même schéma peut être retrouvé, avec de petites variations, dans tous les textes proposés pour analyse. Pierre de Beauvais, par exemple, après avoir donné les dénominations grecque (monocheros) et latine (unicorne) de la bête, cite comme source de sa description le Physiologue. Son Bestiaire n’a pas la prétention d’un discours scientifique, se limitant seulement à reprendre les informations de sa source. Le deuxième paragraphe vient expliciter la légende. L’histoire de la chasse de la licorne devient ainsi l’histoire de Jésus-Christ, pris par traîtrise et conduit chez Pilate. Beaucoup de citations des Psaumes sont apportées pour soutenir la thèse de l’incarnation du Christ.

Le Bestiaire divin de Guillaume le Clerc de Normandie est contemporain de celui de Pierre de Beauvais. Il reprend le même schéma, mais tant pour la description que pour l’interprétation morale son texte est beaucoup plus élaboré. Outre le Physiologus, Guillaume le Clerc avait sans doute lu les Etymologies d’Isidore de Séville où apparaît la première mention du combat du rhinocéros et de l’éléphant. Ce qui est surprenant dans ce bestiaire c’est que la licorne use pour transpercer les entrailles de l’éléphant de ses sabots et non, comme chez Isidore, de sa puissante corne. Il est possible que cette différence soit due à une erreur de traduction. En s’appuyant lui aussi sur des citations de l’Evangile, Guillaume le Clerc s’adresse à un public de laïcs auquel il offre des exempla. On doit aussi remarquer dans son cas, à part le style, parfois lourd et répétitif, la manière d’organiser la matière traditionnelle, considérablement accrue par la part donnée au commentaire moral.

Le Bestiaire d’un poète met son auteur, Thibaut de Champagne dans l’hypostase de se comparer lui-même à la licorne pour dresser un parallèle entre l’animal qui tombe pâmé sur le sein de la vierge et le sentiment qu’il a ressenti lui-même lors de la première vue de la dame de son cœur. Dans ce cas, il ne s’agit plus de description de la bête ou d’interprétation morale de la légende, mais d’une tentative de renouvellement de la chanson courtoise qui risquait de devenir ennuyeuse en utilisant toujours des conventions.
Dans la même période que Thibaut de Champagne, Richard de Fournival introduit le bestiaire dans l’expression de l’amour courtois, non pas épisodiquement, comme Thibaut, mais systématiquement et massivement. La comparaison avec la licorne qui s’endort au parfum de la virginité de la jeune fille veut expliciter comment l’homme est pris par l’Amour, malgré le fait qu’il n’y croyait pas auparavant. Le vocabulaire utilisé est celui des Bestiaires avec leurs natures, leurs exemples ; la seule différence est qu’au lieu de prouver le dogme et la morale de l’Eglise, les natures animales illustrent ou expliquent les mouvements intérieurs de l’âme de l’amant courtois. La nouveauté du Bestiaire d’amour ne consiste pas seulement dans l’annexion du Bestiaire par la littérature courtoise et dans l’emploi continu de l’allégorie animale, mais aussi dans le choix libre des thèmes animaux qui lui servent à illustrer ses mouvements intérieurs et ses pensées. Chez Pierre de Beauvais et Guillaume le Clerc le choix de l’animal, de son emploi, de son angle de présentation était déterminé par la tradition. Avec Richard de Fournival l’animal fait un pas sur le chemin qui va du thème obligé au thème libre. Selon Gabriel Bianciotto, la transformation la plus notable qu’introduit le poète dans l’utilisation du bestiaire consiste en ce que l’animal perd à peu près entièrement son rôle de figure symbolique et devient un terme de comparaison, une image qui illustre mais sans s’identifier à elle : l’amant est comme la licorne, il n’est pas la licorne.

Avec Brunetto Latini on a seulement l’information brute, sans enseignement moral. En effet, le Livre du Trésor est une sorte d’encyclopédie qui résume la connaissance du temps sur telle ou telle question. Dans un seul paragraphe, Brunetto Latini condense la légende de la licorne sans apporter des informations nouvelles par rapport à ses prédécesseurs et sans faire des commentaires. Il existe des cas quand le modèle est réduit à un résumé si sommaire qu’il en devient à peine compréhensible si l’on ne connaît pas la version détaillée.

A part tous ces Bestiaires où le mythe de la licorne apparaît sous une forme ou autre, cette bête est vite devenue populaire tant dans la littérature que dans l’iconographie. Les bestiaires sont assez prolixes sur la licorne et l’animal est très présent dans l’imagerie des XIIIe et XIVe siècles.
La licorne a une symbolique très riche, non seulement dans le christianisme, mais aussi dans le gnosticisme, l’alchimie, le judaïsme et les traditions orientales.

La licorne, symbole de la chasteté, renvoie à la Vierge par excellence, Marie, mais dans sa chasse, qui représente de manière allégorique le mystère de l’Incarnation, ce n’est pas à Marie que l’animal renvoie, mais au Christus spiritualis unicornis qui s’incarne dans le sein de la Vierge Marie pour habiter la terre. Par extension, la licorne devient la figuration du Christ, en ce qu’il opère des miracles et se sacrifie pour les hommes.

La licorne médiévale est un symbole de puissance, qu’exprime essentiellement sa corne, mais aussi de faste et de pureté. Il existe aussi une autre légende dont l’origine provient également du Physiologus, selon laquelle la corne de l’animal est douée d’un pouvoir magique puisqu’elle sépare les eaux polluées et détecte les poisons. Devenue au Moyen Age symbole de pureté, la licorne fut adoptée dans l’héraldique et figure dans de nombreuses armes. C’est un animal de bon augure, qui concourt à la justice royale en frappant les coupables de sa corne.

BIBLIOGRAPHIE :

1. Bianciotto, Gabriel, Bestiaires du Moyen Age, Paris : Stock, 1980 (textes mis en français moderne par Gabriel Bianciotto)
2. Bichon, Jean, L’animal dans la littérature française au XIIe et au XIIIe siècles, Lille, 1976
3. Brunel, Pierre (coord.), Dictionnaire des mythes littéraires, Ed. du Rocher, 1988
4. Chiellini Nari, Monica, art. La licorne in Dictionnaire encyclopédique du Moyen Age, Paris : Ed. du Cerf, 1997
5. Faidutti, Bruno, Images et connaissance de la licorne (fin du Moyen Age-XIXe siècle), Thèse de doctorat de l’université Paris XII (Sciences littéraires et humaines), 1996
6. Grente, Georges (dir.), Dictionnaire des lettres françaises, le Moyen Age, Fayard, 1992
7. Poirion , Daniel, art. Bestiaires in Encyclopaedia Universalis, t. IV, pp. 47-51
8. Voisenet, Jacques, Bestiaire chrétien. L’imagerie animale des auteurs du Haut Moyen Age (Ve-XIe s.), Toulouse : Presses Universitaires du Mirail, 1994

ANNEXES

La Chasse à la licorne, miniature d’un manuscrit artésien du Bestiaire de Pierre de Beauvais, XIIIème siècle.

La scène de la capture de la licorne dans le Bestiaire d’amour de Richard de Fournival, à la fin du XIIIème siècle

La licorne, endormie dans le giron d’une vierge nue, est tuée par un chasseur.

© la revue des ressources : Sauf mention particulière | SPIP | Contact | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0 | La Revue des Ressources sur facebook & twitter