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13 février 2012, par Henri Cachau
C’est toujours au bon sens du berger, au conducteur de la nation que l’on remet ses destinées et bagages, il en était convaincu car possédant depuis belle lurette son transport en commun... Chez lui, il s’agissait d’une lointaine vocation, issue de ces lundis où il regagnait le pensionnat en autocar, qui tel une gabare lente et lourde, vaillamment affrontait les vallons lot et garonnais. Il y (…)
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16 mai 2012, par Henri Cachau
Ressentant l’approche de sa mort professionnelle, l’inspecteur Labarthe fut in extremis sorti du placard dans lequel il végétait. Cette mise au rancart lui était d’autant plus difficile à supporter que durant ce temps où il se morfondait, de plus jeunes limiers, impatients de démontrer leur savoir-faire, se concurrençaient afin de récupérer les meilleures enquêtes. Cette sensation de mise (…)
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9 février 2011, par Henri Cachau
L’évasion passe par le cinoche ! Aussi permettez-moi de plaindre les non cinéphiles citadins, qui avides de liberté s’offrent des week-ends prolongés, se collettent de consécutifs bouchons, alors que par le biais d’innombrables pellicules projetées dans les salles obscures des métropoles, proposées par une florissante industrie cinématographique, ils s’éviteraient crises de nerfs et prises de (…)
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12 mars 2013, par Henri Cachau
Non ! Non !... réveillé en sursaut, recouvert de sueur et son cœur battant la chamade, par de récurrents cauchemars dont les protagonistes féminins, dissimulés derrière des masques correspondant à ceux de chats, ne le taquinaient pas sous le mode de jeux érotiques qui eussent été charmants, mais cruels s’acharnaient sur son corps, le griffaient, le lacéraient, ce rêveur, un jeune homme entré (…)
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15 mars 2011, par Henri Cachau
... « Mais mon cher ami, il me semble reconnaître cette œuvre n’est-ce pas, son, son ‘train d’artillerie’ ? Une pièce de canon tirée par quatre boulonnais ou percherons, actuellement accrochée à la Neue Pinatkothek de Munich ? Ça t’en bouche un coin, non ? Tu étais loin de te douter qu’un esprit dit mauvais comme le mien, puisse prétendre sur le champ culturel en remontrer à quiconque se (…)
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26 octobre 2011, par Henri Cachau
Semblait-il chanceux ce type, ou alors feignait-il avec brio cet euphorique état qu’on rencontre chez certains prédestinés : jeunes amoureux ou récents millionnaires. D’une civilité exquise repérable tant dans son port que dans son vestimentaire, déjà un peu gris, offrant une énième tournée aux rares consommateurs relativisant son incertain laïus... Un dernier verre avant d’aller prendre (…)
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22 juin 2012, par Henri Cachau
Ceux des petites classes nous en demeurions au stade de la devinette, de l’énigme, ainsi pouvaient naître des interrogations quant au sens réel ou métaphorique de ces mots que les grands, ceux du ‘certif’, peu ou prou à la hauteur du discernement adulte, prenaient un malin plaisir à nous refiler en seconde main. Ces : toison, con, rouston, fourrure, jardinet d’amour etc., qui en vérité (…)
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20 juin 2011, par Henri Cachau
Malgré leurs têtes baissées, leurs dos arc-boutés, leurs muscles saillants, tendus, luisants d’embrocation, la visière de leur casquette vous dérobant une partie de leur personnalité, dès les premiers hectomètres parcourus vous aurez remarqué chez certains compétiteurs une aisance, un coup de pédale avantageux, chez d’autres plus rageurs, un jeu de jambes moins harmonieux, saccadé, ainsi que (…)
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20 février 2012, par Henri Cachau
Est-il possible Jean, que l’homme s’envisage au travers de sensations d’où elle apparaît cruelle, perverse, Satane, du genre 3615 par sa récurrente, lancinante façon de se rappeler à notre inconsistante mémoire ? Volatile au demeurant, puisque nous ne conservons aucune réminiscence se rapportant aux tortures qu’elle nous inflige, sinon, retournerions-nous guillerets chez notre dentiste ou (…)
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13 avril 2012, par Henri Cachau
Comment avait-il pu, Papa, dénicher mes esquisses, brouillonnes copies d’académies annotées aux fins d’une meilleure compréhension pour mes rustauds camarades, de non équivoques termes, découvrir mes luxurieuses ébauches pourtant dissimulées dans les bas fonds de mon armoire ? Drapé dans ma dignité de futur artiste je lui avais répondu que : « quiconque n’ayant pas tâté du nu artistique ne (…)