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6 juin 2005, par Xavier Zimbardo
Il s’agit ici d’une errance, d’un vagabondage pour essayer d’approcher des réponses, puisque je suis d’abord un vagabond qui crée entre les abîmes de mes joies et de mes souffrances. J’essaierai donc simplement de transmettre un peu de cette expérience et de la perception du monde que j’ai reçue au travers de ces pérégrinations.
Puisqu’il s’agit de la photographie en tant qu’art, je n’ai (…)
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25 novembre 2010, par Xavier Zimbardo
Pour les seize ans de mon fils Kristen
À toi mon ange d’amour,
de courage et de douceur,
mon fils loyal et droit.
Comme tous les enfants du monde,
tu m’as offert plus de leçons
que je n’ai de conseils à te rendre.
Maintenant tu es grand,
Petit homme…
Alors voici de l’or,
le seul qui vaille son pesant d’or :
le seul qui fasse garder le nord !
Si tu aimes la (…)
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3 février 2010, par Xavier Zimbardo
Aimer est nécessaire...
Aimer Aimé Césaire...
Quatre ans s’écouleront après notre rencontre avant que tu ne meures... Je n’ai jamais voulu montrer ces photographies...
Quand nous les avons faites, ensemble, avec ton visage tellement vivant, avec ton âme toujours si grande et chaleureuse et accueillante, j’ai décidé que jamais elles ne seraient des images de charognard... Que jamais (…)
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7 septembre 2012, par Xavier Zimbardo
La revue des ressources vous propose durant 15 jours de découvrir le festival Photsoc, festival international de la photographie sociale qui se tient à Sarcelles du 14 au 23 septembre 2012. Pour cela nous avons demandé à des écrivains d’écrire autour de photographies de Franck Boucher, Franck Boutonnet, Bernard Ciancia, Nicolas Henry, Loïc Lautard, Guillaume J. Plisson, Jean-Manuel Simoes, (…)
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2 mai 2010, par Xavier Zimbardo
"Haro Hara ! Haro Hara ! Seigneur, prends tout !" Le cri déferle, tel un furieux alléluia, porté par des milliers de voix. Prêtres graves drapés de blanc, roulements sans fin des tambours qui grondent dans la nuit de la forêt, danseurs bondissant à la lueur brûlante des torches, tordus sous le fouet d’une transe frénétique : le modeste village de Kataragama, au Sud-Est du Sri Lanka, accueille (…)
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14 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
Visa pour l’image 2005, un Visa parfait. Jusqu’ici tout va bien ? Pas à la lecture de Photo spécial Visa. Les couleuvres y sont des langoustes. On connaît les exigences pesantes des marchands de voir leur réclame toujours mieux visible. C’est pourquoi elle envahit systématiquement la page de droite des magazines, ce qui conduit à de déroutants vis-à-vis avec la page de gauche sensée nous (…)
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2 mai 2011, par Xavier Zimbardo
" Nous ne sommes pas dans les mains du destin, mais nous n’avons pas non plus le destin dans nos mains. Nous sommes plutôt les mains du destin". Romain Panikkar
Open publication - Free publishing - More andrea vamos
« Et si la beauté pouvait sauver le monde ? » C’est le titre d’un site remarquable, inspiré d’une phrase célèbre du grand écrivain russe Dostoïevski. Sur la page d’accueil, (…)
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27 février 2012, par Xavier Zimbardo
L’hôpital Cognacq-Jay a confié au photographe Xavier Zimbardo la réalisation d’un triptyque photographique destiné au salon d’accueil de la chambre funéraire. A l’occasion de cette réalisation, l’établissement accueille simultanément, une exposition haute en couleur, qui constitue une invitation au voyage en Inde, à Cuba, aux Marquises à voir jusqu’au 21 mars 2012. A cette occasion, la revue (…)
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3 avril 2006, par Xavier Zimbardo
Tous les hommes rêvent, mais pas de la même façon. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s’éveillent au jour pour découvrir que ce n’était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux, ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. T.E Lawrence
Il était une fois un instituteur nommé Angelo Martin. La cité où il avait (…)
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29 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
C’est la nouvelle mode maintenant, ils tuent les artistes. Ça avait commencé avec les menaces contre Salman Rushdie. En Algérie, ils enlèvent des chanteurs et les exécutent, en Haïti ils ont battu un peintre à mort, lui ont broyé les testicules. Ils ne leur reprochent pas quelque chose en particulier, ils leur reprochent d’être. D’être vivants, joyeux, heureux, créateurs et libres, et de (…)