mardi 16 décembre 2008, par Béatrice Brérot
Avec cosmencements, la ciné-poète Béatrice Brérot interroge la relation de l’universel et de l’intime. En nous plongeant dans l’univers puis dans l’expérience intérieure qui est celle du fœtus dans la matrice, elle parle du corps qui serait un pont pour relier la terre aux étoiles, elle parle de la vie comme un passage, une porte qu’il revient à chacun de trouver. En faisant l’expérience visuelle et auditive de la réalité non pas dans ses pleins mais dans ses vides, de l’inversion, de l’équivalence des contraires, de l’apesanteur et de la lenteur, elle invite le spectateur à respirer, à ressentir la respiration de l’univers comme la sienne propre, afin de repenser le monde social autrement que dans sa représentation linéaire de la réalité et nos mondes intimes comme énergie singulière qu’il est indispensable de cultiver afin de participer au mouvement continuel et imperceptible de la création. Ainsi, cosmencements est un ciné-poème pataphysique qui raconte ce par quoi tout commence : l’amour. Bb
Texte intégral de André Gache - édité à Laps / s & a