Ils ont peur de ceux qui ne leur ressemblent pas, ils ne font pas d’efforts.
Ils te diront que tu es différent, ne te donneront aucune chance de t’exprimer.
Ils te regarderont comme un enfant sans te laisser la chance de leur montrer ce que tu vaux. Même à quarante ans, pour eux, tu seras un enfant.
Ils croiront que tu ne pourras rien accomplir mais ignorent ce que tu vaux.
Ils te diront beaucoup de choses, elles ne seront pas toutes agréables. Tu auras mal, tu ne comprendras pas pourquoi on est aussi dur envers toi. N’es-tu pas comme les autres ?
T’aurions-nous menti ?
Non.
Tu es un enfant, certes, mais mon enfant à moi.
Ce qu’ils ne savent pas, mon fils, c’est que tu es un homme comme tous les autres, avec des rêves, des projets, des réalisations.
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que tu peux tout faire.
Tu peux aller loin. Et tu iras loin.
Je ne laisserai personne te rabaisser, te faire croire que tu n’en es pas capable. Les obstacles se trouvent dans leur esprit étroit. Non dans le tien.
Tu as le monde à tes pieds. Le ciel est ta limite.
Tu seras qui tu voudras, mon fils.
Jo Ann von Haff
<galleria2353|lightbox=true>
Père/fille et mère/fils
Etre fille ou fils
Etre mère, être père
On est l’un ou l’autre, voire les deux
Une relation propre
Unique et universelle à la fois
Une proximité forcée fait apparaître la diversité de chacun
Autant de relations que de personnes :
L’un cherche à s’affirmer alors que l’autre tend vers plus de proximité
Une timidité face au photographe mais aussi face à eux-mêmes
Une pudeur que l’on essaie de cacher
Une complicité partagée ou une distance complice
Mais quoiqu’il en soit une tendresse, acceptée ou non, l’un envers l’autre
Bénédite Topuz