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18 janvier 2013, par D.A.F. de Sade
A la lecture de ce court texte, extrait des Historiettes, on pensera probablement à la scène de Salammbô imaginée par Flaubert. Le sachant grand lecteur de Sade, on en conclura sans certitude à l’influence de cette historiette sur l’ermite de Croisset — sauf que ce manuscrit de 1788 ne fut publié qu’en 1926.
En tous cas, il est frappant de constater que les deux reclus (volontaire pour ce (…)
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28 novembre 2012, par D.A.F. de Sade
Un homme déjà sur le retour imagina de se marier quoiqu’il eût vécu sans femme jusqu’alors, et ce qu’il fit peut-être de plus maladroit d’après ses sentiments ce fut de prendre une jeune fille de dix-huit ans, de la figure du monde la plus intéressante et de la taille la plus avantageuse. M. de Bernac, c’était le nom de cet époux, faisait une sottise d’autant plus grande en prenant une femme, (…)
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2 janvier 2013, par D.A.F. de Sade
En quelque lieu que vous soyez, mademoiselle, près, loin, avec des Turcs ou des Galiléens, avec des moines ou des comédiens, des geôliers ou d’honnêtes gens, des chiffreurs ou des philosophes — toujours est-il que l’amitié ne permet point que je me dispense, au renouvellement de cette année, des devoirs sacrés qu’elle m’impose — après lesquels, suivant l’antique usage, je me livrerai, sous (…)
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28 septembre 2014, par D.A.F. de Sade
Sans Jean-Jacques Pauvert, qui vient de nous quitter, connaîtrions-nous l’œuvre de Donatien de Sade autrement que par des clichés ? Quelle faible partie de son œuvre nous serait accessible ? Le travail courageux, énorme et précis de cet éditeur unique est irremplaçable. Par la republication d’un texte de D.A.F. de Sade, nous voulons témoigner de notre reconnaissance et de notre admiration à (…)
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25 décembre 2012, par D.A.F. de Sade
« En 1782, Sade écrit le Dialogue entre un prêtre et un moribond : il n’est aucun athée de ses contemporains qui ne pourrait s’en réclamer. En 1787, Sade écrit le poème La Vérité, d’inspiration tout aussi matérialiste : il n’est pas un seul athée de ses contemporains qui pourrait s’en réclamer. (...) Bien sûr, entre ces dates, il y a, en 1785, l’apparition des Cent vingt journées de Sodome (…)
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2 octobre 2013, par D.A.F. de Sade
De toutes les sciences qu’on inculque dans la tête d’un enfant lorsqu’on travaille à son éducation, les mystères du christianisme, quoique une des plus sublimes parties de cette éducation sans doute, ne sont pourtant celles qui s’introduisent avec le plus de facilités dans son jeune esprit. Persuader par exemple à un jeune homme de quatorze ou quinze ans que Dieu le père et Dieu le fils ne (…)
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11 septembre 2013, par D.A.F. de Sade
Un bon bourgeois de Picardie, le descendant peut-être d’un de ces illustres troubadours des bords de l’Oise ou de la Somme, et dont l’existence engourdie vient d’être retirée des ténèbres depuis dix ou douze ans par un grand écrivain du siècle ; un brave et honnête bourgeois, dis-je, habitait la ville de Saint-Quentin, si célèbre par les grands hommes qu’elle a donnés à la littérature, et (…)
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18 mars 2013, par D.A.F. de Sade
Il y a eu de tous les temps à Paris une classe d’hommes répandue dans le monde, dont l’unique métier est de vivre aux dépens des autres : rien de plus adroit que les manœuvres multipliées de ces intrigants, il n’est rien qu’ils n’inventent, rien qu’ils n’imaginent pour amener soit d’une façon, soit d’une autre, la victime en leurs maudits filets ; pendant que le corps d’armée travaille dans la (…)
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26 mars 2013, par D.A.F. de Sade
Au temps où les seigneurs vivaient despotiquement dans leurs terres, dans ces temps glorieux où la France comptait dans son enceinte une foule de souverains, au lieu de trente mille esclaves bas rampants devant un seul, vivait au milieu de ses domaines le seigneur de Longeville, possesseur d’un assez grand fief auprès de Fimes en Champagne. Il avait avec lui une petite femme brune, espiègle, (…)
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14 novembre 2012, par D.A.F. de Sade
Voici une historiette assez peu connue du marquis de Sade et assez plaisante à lire pour se trouver sous tous les yeux. Elle n’en est pas moins très caractéristique et de l’époque et de l’auteur. Le lecteur y retrouvera une sorte de marivaudage derrière des masques, de cet esprit d’ironie qui semble faire jubiler l’auteur lorsqu’il conclut, comme ici, son histoire par un exact négatif de ses (…)