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4 août 2012, par Gudrun Eva Minervudottir
Il y a des jours qui sont quand même pires que les autres. Quand je suis tellement seule que le sang s’épaissit dans mes veines et qu’il a un mal de chien à circuler. Alors il n’y a rien d’autre à faire que rester assise quelque part, là où il y a de la pénombre et du brouhaha qui domine le bourdonnement des oreilles. Si j’arrive à boire mon café noir, je pourrai me mirer dedans. Au moins il y a là des yeux dans lesquels plonger les miens et puis la sensation de chaleur dans les entrailles, comme si on (...)