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23 juin 2010, par André Laude (1936-1995)
Une femme s’approche de moi. Ses mains me couvrent de flammes. Sa bouche défigurée torture ma bouche. Ses cuisses s’ouvrent, prêtes déjà à m’engloutir. Violemment, je lui inocule dans les yeux mon désespoir. Ne craignez rien, elle survivra. Elle est forcément de la race des louves basses.
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Mourir jeune, dans une guerre civile, un tripot vénéneux, un abordage de navire, un corps à corps avec la mélancolie, est une faveur des dieux. A quarante et quelques années, on n’habite plus que l’oubli léger des (...)