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9 avril 2014, par Mouloud Akkouche
Très tôt ce matin de décembre, le portail du cimetière de Marneuil grinça. Une feuille jaunie indiquant les horaires des messes était placardée sur la porte de l’église. La femme d’environ 25 ans, blonde aux yeux bleus, tenait un carnet. Elle y nota le nom de chaque inhumé. Son recensement achevé, elle resta un instant immobile, l’œil dans le vague.
Une pluie fine commença à tomber.
Assise sur un banc, dos au cimetière, elle poussa un soupir et consulta son mobile. Pas de réseau. Les nappes de brume (...)