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13 novembre 2010, par Boisrouvray (1934-1996)
Franchi l’obstacle des trop beaux feuillages du premier plan, des couleurs souvent glacées sur l’agenda des banques suisses, qu’avant d’escalader l’autre rive l’oeil un moment se pose au milieu du lit : comme du drap qu’on va tendre et qui conserve en creux le souvenir d’un corps, c’est un fleuve immobile de brume et d’ombres bleues, une douceur, déjà une lumière. A peine échappé au sommeil le regard est frais encore, mais moins que le soleil à ces hauteurs. Les bruits de l’eau, si insistants à force de (...)