Pas_Sage Piétons :
« Respect » pour ceux qui parlent dessinent peignent racontent pour ceux qui se taisent.
Si les « Tag’s », les signatures sont dessinés sur les bornes les bancs, et plus si affinités ; les graffiti sont dessinés à la périphéries du quartier. Les derniers murs aveugles du quartier tournent leur regard vers l’autoroute et le « Stade Olympique », les fresques urbaines ont trouvé là leur lieux d’accueil et d’exposition.
« Respect pour ceux qui parlent en notre nom, nous les sans voix, nous ne sommes pas sans opinion ». Le discours est connu su, parfois usé à ne rien dire, désa_busé.
Le « respect » s’est intiment introduit dans ces graffiti, il ne réside pas que dans les poncifs du « Graf’s ». Il joue avec les limites du quartier, pas de graffiti sur les murs vides à l’intérieur du quartier, ou seulement l’adresse d’un graffeur qui pourrait vous dessiner une fresque.
Plus proche des « Mur, murs » de Varda (1980) que des graffiti du « Bronx » ou de « Medellin », « respect » parle à partir de la périphérie de la ville, elle est la frontière qui parle de l’intérieur à l’extérieur, elle prévient l’autre de ce qu’il y a ici, dans cette ville au contour si lisse, « Respect ». À vous de voir...