je prends,
à nouveau...
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
[...]
« Chaque couple, quel qu’il soit, comporte un troisième personnage continuellement présent. [...]
Avec ou sans ami de la femme, avec ou sans amie de l’homme, avec ou sans souvenirs écrasants, paternels ou maternels, avec ou sans enfants, avec ou sans nette perspective d’ouverture, les deux partenaires de chaque couple affrontent constamment une troisième puissance, la puissance de l’absence, le devenir de la négativité, la mort. Dans le temps de l’amour il nous est dévolu d’expérimenter la mort. »
[...]
L’errance érotique, Kostas Axelos,
La Lettre Volée, 1992.
Au matin,
un citron pressé,
moitié masculine de l’univers
une jatte de café,
moitié féminine de l’univers
acide & gras,
d’avant l’attente,
douce amère,
l’absence.
Nous sommes deux,
l’attente & moi.
Viens toi !
Briser l’attente.
A qui t’adresseras-tu ?
A la cigarette que j’allume,
au silence...
L’attente,
tu la connais, n’est-ce pas ?
Elle entre
nous,
celui attendu,
celui qui attend.
Que mettre dans l’attente ?
La bouche.
Elle va…
De là,
où j’imagine la surface,
à là,
où la peau profonde,
invite au gouffre
aux mouvements patients.
Fin d’édito :
Définition du ricochet, par un exemple :
Michael dit d’un jet,
comme d’autres boivent
À Marseille j’ai découvert le Vieux Port.
À Marseille j’ai découvert "la Stade" où je joue au foot.
À Marseille j’ai découvert le boulevard Sakakini.
À Marseille j’ai découvert les euros.
À Marseille j’ai découvert beaucoup de mots français
À Marseille j’ai découvert le film Casino Royal 007
À Marseille j’ai découvert Super U
À Marseille j’ai découvert la cathédrale Notre Dame de la garde
J’écris votre adresse,
ça part de moi,
pour un(e) autre.
Mais peut-être est-ce pour un(e) autre que vous ?
Au revoir.