Le petit Hugo « veut néné ».
Sa mère, Rosie, femme angoissée souvent dépoitraillée en public sous les yeux de son mari Gary, artiste au chômage et alcoolique, cède. Gary n’en peut plus. Ils vont cependant au barbecue organisé par Aïsha — l’amie d’enfance de Rosie — pour les quarante ans de son mari Hector, fils d’exilés grecs qui n’est pas très enthousiaste à l’idée de recevoir et sa famille et ses amis.
Dans cette belle maison de la banlieue de Melbourne, ça bouge, ça crie, ça s’affronte dans un beau bazar.
Les beaux-parents d’Aïsha sont là, avec leurs valeurs conservatrices, la belle-mère qui régente la cuisine. Le cousin grec bling-bling Harry et sa belle australienne apeurée sont là, et entre Gary et lui, ça ne passe pas.
Les enfants jouent, mais Hugo, ce jour-là, est très pénible, il ne veut jamais céder et se montre violent. Les adultes, surtout Aïsha et Hector, doivent accepter cette tornade et demander à leurs deux enfants d’y mettre du leur…
Hector demande au jeune Richie de superviser une petite partie de cricket pour occuper les enfants dans le jardin. Pendant ce temps, Hector flirte avec la baby-sitter Connie.
Harry et Gary sont à couteaux tirés lorsque l’incident se prépare : Hugo, vexé d’être éliminé du jeu par ses camarades, fait des moulinets avec la batte. Son père, Gary, sirote sa nième bierre et ne bouge pas d’un pouce. Harry se lève alors, furieux, et intervient pour protéger son fils Rocco. Il gifle Hugo…
A partir de là, chacun des huit épisodes explore l’existence d’un des personnages et les répercussions de la gifle (The Slap) sur cette petite communauté d’amis et de parents.
L’ensemble révèle, dans une réalisation soignée et avec des comédiens convaincants, que, tout comme Hugo, les personnages doivent dépasser leurs frustrations.
Cette mini-série australienne est une bonne surprise. Présentée à la rentrée sur Arte (du 5 au 26 septembre), elle est également disponible en DVD (V.O.) aux éditions Montparnasse à partir du 3 septembre.