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Les trois talismans 

dimanche 14 novembre 2010, par Guido Gozzano, Olivier Favier (Date de rédaction antérieure : 9 août 2009).

Quand les poules avaient des dents

Et que la neige tombait noire

Écoutez moi bien les enfants

Écoutez, écoutez l’histoire

...d’un vieux paysan qui avait trois fils. Quand il sentit venir l’heure de sa mort, il les appela à son chevet pour un dernier adieu.

« Mes fils, je ne suis pas riche, mais j’ai gardé pour chacun de vous un précieux talisman. À toi, Cassandrin, qui es poète et le plus miséreux des trois, à toi, je laisse cette bourse usée. Chaque fois que tu y plongeras la main, tu trouveras cent écus. A toi, Samsonet, qui es paysan et devras nourrir beaucoup d’hommes, à toi, je laisse cette nappe froissée. Il te suffira de l’étendre par terre ou sur une table, pour qu’apparaissent autant de plats pour autant de gens que tu le désireras. A toi, Odon, qui es marchand et vas toujours sur les routes, à toi, je laisse ce manteau. Il te suffira de le mettre sur tes épaules et de le tenir par les coins, les bras tendus, pour devenir invisible et te faire transporter dans l’instant où tu le désireras.

Le bon père expira peu après : les trois fils prirent chacun leur talisman en pleurant puis ils se séparèrent.

Cassandrin partit pour la ville, acheta un merveilleux palais, des habits, des joyaux, des chevaux et se mit à mener la vie d’un grand seigneur. Tout le monde le disait être un prince en exil et lui même commençait à le croire, tant et si bien qu’il lui vint l’envie de faire sa visite au Roi. Il se para des habits et des joyaux les plus éblouissants et se présenta au palais.

Un garde lui barra le passage.

« Prince, que désirez-vous ? »

« Voir le Roi. »

« Faites-nous l’honneur de vous présenter, et si Sa Majesté le croit bon, elle vous recevra. »

« Assez de cérémonies ! Voici cent écus pour vous. »

Le garde s’inclina jusqu’à terre et Cassandrin passa devant : à la porte royale quatre hallebardiers lui barrèrent le passage.

« Prince, où allez-vous ? »

« Chez le Roi. »

« On ne se présente pas ainsi à Sa Majesté. Dites votre nom et si le Roi veut vous recevoir, vous passerez. »

Cassandrin offrit cent écus à chacun des hallebardiers. Mais ceux-ci hésitaient.

« Cela ne suffit pas ? En voici davantage. »

Les hallebardiers, vaincus par l’or, cédèrent le passage. Cassandrin devint l’ami du Roi.

Quelques jours passèrent et l’on parlait avec émerveillement dans toute la Cour de sa fabuleuse générosité. Où qu’il passât, il distribuait des pourboires de cent écus. Les domestiques, les cuisiniers, les servantes, les valets et les pages, s’inclinaient tout joyeux. La femme de chambre de la princesse, fille unique du Roi, mieux traitée et plus habile que les autres, commença à soupçonner le généreux prince de quelque magie. Elle en parla à sa maîtresse, un soir, en lui retirant ses bas.

« Princesse, la bourse de l’étranger est enchantée ; ne voyez-vous donc pas combien elle est petite : et il n’en tire pas moins chaque soir des milliers d’écus... Il faudrait la lui prendre. »

« Il faudrait, acquiesça la princesse, mais comment faire ? »

Il s’assied chaque soir à votre gauche : versez un soporifique dans son verre ; il s’endormira et l’entreprise sera alors des plus aisées.

Ainsi fut fait. Le soir suivant, au dessert, le prince Cassandrin commença à s’assoupir, puis sa tête s’inclina sur la nappe, et, à la grande surprise du Roi et de ses convives, il s’endormit. Il fut porté dans une chambre du palais et étendu sur un lit.

La servante vigilante lui prit la bourse et la porta à sa maîtresse. Puis, d’un commun accord, elles confièrent à quatre hommes d’armes le jeune homme endormi et le firent déposer hors des murs, dans un champ désert. À l’aube Cassandrin se réveilla transi et il comprit quel tour on lui avait joué.

« Je me vengerai » dit-il ; et abandonnant la ville, il prit le chemin du pays natal.

Il arriva chez son frère le paysan, qui l’accueillit à bras ouverts et le fit s’asseoir près du feu, entre sa femme et ses enfants.

« Cassandrin, mon frère, où est ta bourse enchantée ? »

« Hélas ! On me l’a volée et par un tour des plus enfantins. »

Il lui raconta sa mésaventure. « Tu pourrais m’aider à la récupérer. »

« Comment ? »

« En me prêtant pour quelques temps ta nappe magique. »

Le frère hésitait.

« Je t’en prie, je ne la garderai que quelques jours. Elle te sera rendue. »

Samsonet donna la nappe enchantée à Cassandrin, le suppliant de la lui rendre. Cassandrin retourna en ville sous de humbles habits et se présenta au palais comme cuisinier sans office. Le ministre des plats le regarda avec mépris et incrédulité et lui offrit la dernière place dans la bureaucratie culinaire.

Un jour que le Roi donnait un repas de fête pour les ambassadeurs du Sultan, Cassandrin dit au chef des cuisiniers :

« Laissez-moi donc m’occuper de tout : je vous promets un repas comme on n’en verra plus. »

Le chef ricana avec mépris :

« Pauvre marmiton stupide ! »

Mais Cassandrin insista avec tant de conviction que le chef finit par dire :

« Tu réponds de tout sur ta tête ? »

« Sur ma tête. »

Les cuisiniers et leur chef partirent en promenade, et Cassandrin demeura en cuisine. Quelques minutes avant midi il monta dans la salle à manger et étendit la nappe miraculeuse sur un coin de l’immense table.

« Nappe ! Nappe ! Que soit donné un banquet de cinq-cents couverts, propre à stupéfier le Roi, la Cour et les ambassadeurs et à confondre tous les cuisiniers de la terre ! »

Et voilà que de fines nappes se mirent à resplendir, que le cristal et l’argenterie se mirent à briller, que s’étala une quantité de plats des plus raffinés, des pâtés d’une extraordinaire architecture, des gibiers exquis, des poissons rares, des fruits exotiques, des vins des îles du soleil. Vint l’heure du dîner. Les convives s’enthousiasmèrent. Le Roi appela le chef des cuisiniers et voulut l’honorer de ses compliments en présence de toute la Cour. Le chef, à compter de ce jour, confia à Cassandrin la direction des cuisines, gardant pour lui tous les éloges.

Cassandrin montait chaque jour, seul, dans la salle à manger, quelques instants avant le repas : il s’enfermait à clef, pour ressortir presque aussitôt : les tables royales étaient prêtes.

Les domestiques commençaient à le soupçonner de sorcellerie.

La femme de chambre de la princesse, plus rusée que les autres, l’espionna un jour par le trou de la serrure et vit la soudaine apparition des plats.

Elle confia aussitôt la chose à sa maîtresse.

« Princesse, l’homme à la bourse est encore dans le palais sous les dehors du chef des cuisiniers ; et il possède une nappe qui est à l’origine de tout son miracle ! »

« Il me faut cette nappe ! » dit la princesse.

« Nous l’aurons ! » assura la femme de chambre. Et la nuit suivante elle força le bonheur-du-jour où Cassandrin fermait la nappe miraculeuse et la remplaça par une nappe ordinaire.

Le lendemain, à l’heure du repas, Cassandrin étendit inutilement la nappe et répéta en vain la formule obligée. Les tables demeuraient vides.

« Me voici trompé une seconde fois ! Mais peu importe, je me vengerai ! »

Et sortant du palais il rentra au pays natal. Il se présenta à son frère le marchand qui l’embrassa et lui demanda ce qui lui était arrivé. Cassandrin lui fit part de ses mésaventures.

« Elles m’ont volé la bourse et la nappe, mais si tu le voulais tu pourrais m’aider à tout récupérer. »

« Et comment, mon frère ? »

« En me prêtant pour quelques jours le manteau enchanté. »

Le marchand hésita. Le manteau qui rendait invisible et abolissait les distances était nécessaire à son commerce. Mais Cassandrin supplia tant qu’il finit par l’obtenir. Avec le manteau ouvert et tenu par les coins, les bras tendus, il parvint à la ville en un instant, monta sans qu’on le vit les escaliers du palais, s’introduisit dans les appartements de la princesse : celle-ci dormait et Cassandrin recouvrit son visage avec un bout du manteau.

« Par la vertu de ce manteau, je désirerais que nous soyons emportés l’un et l’autre jusqu’aux Iles Fortunées. »

Le manteau les enveloppa dans une sorte de brouillard sombre et vertigineux et, quelques secondes plus tard, les déposa au milieu d’un bosquet de palmiers, dans les îles lointaines.

La princesse, se voyant à la merci de son ennemi, feignit de se résigner à l’exil avec lui, mais ceci pour découvrir le secret de son pouvoir. Elle sut si bien le tromper qu’elle lui arracha la confidence du manteau. Une nuit que Cassandrin dormait, le précieux habit replié sous sa tête, elle le lui prit prudemment.

« Par la vertu de ce manteau je veux être transportée dans le palais du Roi mon père. »

Cassandrin se réveilla alors que le manteau enveloppait la princesse dans un brouillard sombre et vertigineux et l’enlevait dans l’azur, vers le royaume de son père.

« Me voici de nouveau victime de cette perfide. » Et il se mit à sangloter de désespoir.

Il passa de nombreux mois dans l’île, ne se nourissant que de fruits. Un jour, errant sur le rivage, il découvrit un arbre avec d’énormes pommes vermeilles. Il en mangea une et la trouva exquise. Mais il sentit aussitôt dans tout son corps une inquiétante démangeaison.

Il observa ses mains, ses bras, puis son reflet dans une source et se vit couvert d’écailles vertes.

« Oh ! Pauvre de moi ! Qu’est-ce donc que cela ? »

Et il touchait sa peau écailleuse comme celle d’un serpent. Cassandrin fut tenté par d’autres pommes jaunes qui poussaient sur un arbre voisin. Et voici que cela le démangea de nouveau, que les écailles vertes disparurent peu à peu et que sa peau redevint blanche sur tout le corps. Alors il prit tour à tour des fruits des deux sortes et s’amusa de se voir devenir tantôt blanc, tantôt vert.

Après plusieurs mois d’exil une galiotte de corsaires passa à l’horizon. Cassandrin s’agita et cria tant que ceux-ci s’approchèrent de la plage et l’accueillirent sur le navire. Mais avant de quitter l’île, le jeune homme prit trois pommes des deux variétés et les mit dans sa poche.

Ainsi retourna-t-il au pays et revint-il à la ville de la princesse. Le dimanche suivant il se déguisa en pélerin. Il disposa une table sur les marches de l’église où la fille du Roi allait à la messe et y déposa les trois très beaux fruits qui faisaient devenir vert.

La princesse passa, suivie de la femme de chambre. Elle s’arrêta émerveillée, mais elle ne reconnut pas le faux pélerin. Elle s’adressa à la femme de chambre : « Tersilla, allez acheter ces pommes. »

La femme s’approcha du pélerin :

« Combien voulez-vous pour ces fruits ? »

« Trois cents écus. »

« Vous avez dit ? »

« Trois cents écus . »

« Vous êtes fou ? Cent écus la pomme ! »

« Vous les voulez, n’est-ce pas ? Autrement, il ne sert à rien de discuter davantage. »

La femme retourna vers sa maîtresse.

« Trois cents écus ! Vous avez bien fait de ne pas les prendre. »

Et elles entrèrent dans l’église pour la messe.

Mais, durant la cérémonie, la princesse, agenouillée au pied de l’autel, les yeux au ciel et les mains jointes, ne faisaient que penser aux pommes du pélerin. À peine sortie elle s’arrêta encore pour les admirer, puis elle dit à la femme de chambre : « Allez acheter ces fruits pour trois cents écus : je me rembourserai avec la bourse miraculeuse. »

La femme s’approcha et parla au pélerin.

« Pardonnez-moi, ma chère, ce ne sont plus trois cents mais six cents écus que je veux pour ces pommes. »

« Vous vous moquez de moi ? »

« Il fallait les acquérir plus tôt. Maintenant le prix a doublé. »

La femme revint vers sa maîtresse, puis elle acheta les pommes au pélerin. Elles furent présentées à table sur un plateau en or, où elles firent l’admiration de tous. Au dessert le Roi en prit une pour lui, en donna une à la Reine et une à la princesse. Tous trois les trouvèrent délicieuses. Mais les mangeurs n’en étaient pas encore à la moitié qu’ils commencèrent à se considérer les uns les autres avec inquiétude. Ils se voyaient devenir verts et se couvrir d’écailles de serpent. Alors le désespoir et la terreur éclatèrent. Les personnes royales furent transportées dans leurs chambres et la terrible nouvelle se répandit dans tout le royaume.

Les médecins les plus renommés furent consultés en vain. On afficha un avis : quiconque effacerait la peau verte de la famille royale obtiendrait la main de la princesse ou, s’il était marié, la moitié du royaume.

Cassandrin laissa se disperser la foule des médecins, des chirurgiens, des sorciers, des nécromanciens, et se présenta au palais royal après quelques jours.

Il fut admis dans la chambre des malades.

« Vous promettez donc de nous faire guérir. »

« Je le promets. »

« Et quand commencez-vous le traitement ? »

« Dès maintenant, si vous le souhaitez. »

Cassandrin fit se déshabiller le roi jusqu’à la ceinture ; puis il sortit d’une corbeille une gerbe d’orties et, les mains gantées, il commença à flageller les royales épaules.

« Assez ! Assez ! » hurlait le roi.

« Pas encore, Majesté. »

Puis il passa à la reine et répéta sur ses épaules la même cérémonie.

Quand les deux Souverains furent déposés sur le lit, à moitié morts, Cassandrin leur porta les fruits des îles lointaines.

Et voici que leurs visages blanchirent peu à peu, que leurs écailles s’éclaircirent, puis disparurent tout à fait.

Le couple royal exultait.

Vint le tour de la princesse.

Cassandrin voulut rester seul avec elle, et il ferma sa chambre à clef.

On entendit aussitôt les hurlements et les gémissements déchirants. Le traitement commençait.

« À l’aide ! Assez ! Assez ! »

Le traitement suivait son cours.

« Je meurs ! Assez ! À l’aide ! Par pitié ! »

Une heure plus tard Cassandrin sortit de la chambre, laissant la princesse à demi-morte.

« Et la peau ? » demandèrent les Souverains.

« Elle blanchira demain. Demain je reviendrai pour achever le traitement. »

Cassandrin alla trouver un abbé de ses amis, et lui dit :

« Demain, vers midi, trouve-toi au palais royal pour confesser la princesse qui se trouve en danger de mort. »

L’abbé promit de s’y trouver.

Le jour suivant Cassandrin se présenta au palais : « Majestés ; aujourd’hui je donnerai à la princesse le dernier traitement, mais comme il se pourrait qu’elle succombe... »

« Grand Dieu ! Mais que dites-vous là ? » hurlèrent les souverains.

« J’ai pensé qu’il était bien de prévenir un abbé, pour les derniers sacrements. Il sera là vers midi. »

Puis il monta chez la princesse : « Aujourd’hui je vous soumettrai au dernier traitement, et comme il pourrait vous être fatal, j’ai prévenu un abbé pour la tranquillité de votre âme. »

La princesse avait les yeux figés d’épouvante . L’abbé arriva et on le laissa seul en compagnie de la malade. Cassandrin attendit dans un cabinet contigu.

Quand le confesseur sortit de la chambre, Cassandrin dit : « Mon ami, prêtez-moi vos effets pour quelques instants. »

« Ce serait un outrage. »

« N’ayez crainte du sacrilège. Je suis pourvue de très bonnes intentions. » Cassandrin revêtit les habits sacerdotaux et se présenta à la princesse qui gémissait dans son alcôve.

« Ma fille, je crains que vous n’ayez oublié quelque chose dans la confession de vos fautes... Méditez, cherchez encore... Pensez que vous êtes peut-être sur le point de vous présenter face au jugement suprême. »

La princesse sanglotait en silence.

« Voyons » disait Cassandrin, imitant la voix de son ami, « ne vous souvenez-vous pas d’avoir soustrait... d’avoir volé quelque chose ? »

« Ah, mon Père » sanglota la princesse « j’ai volé une bourse miraculeuse à un prince étranger. »

« Il faut la rendre ! Confiez-la moi, je la lui ferai parvenir. »

La princesse montra d’un geste las un bonheur-du-jour en argent. Cassandrin prit la bourse.

« Et autre chose... autre chose encore, ne vous souvenez-vous pas ? »

« Ah ! Mon Père : j’ai volé une nappe magique au même étranger : prenez la, elle est là, dans cette arche d’ivoire. »

« Et autre chose, autre chose encore ? »

« Un manteau, mon Père ! Un manteau enchanté, au même étranger. Il est là, dans cette armoire de cèdre... »

Cassandrin prit le manteau.

« C’est bien » poursuivit le faux prêtre, « à présent mordez cette pomme : vous en tirerez profit. »

La princesse planta les dents dans le fruit et aussitôt ses écailles vertes s’éclaircirent lentement avant de disparaître tout à fait. Alors Cassandrin retira sa perruque et ses habits.

« Princesse, vous me reconnaissez ? »

« Pitié, pitié ! Pardonnez-moi tout ! Je suis déjà assez punie ! »

Les Souverains entrèrent dans la chambre et le Roi, voyant sa fille guérie, prit le médecin dans ses bras.

« Je vous offre la main de la princesse : elle vous revient de droit. »

« Merci, Majesté ! Je suis déjà fiancé avec une fille de mon pays. »

« Alors la moitié de mon royaume vous revient. »

« Merci, Majesté ! Je ne saurais qu’en faire ! Je suis satisfait de cette vieille bourse, de cette nappe, de ce manteau usé... »

Devenu invisible, Cassandrin s’envola vers le pays natal et rendit à ses frères les talismans retrouvés. Puis il prit femme dans les environs, vécut heureux parmi les champs, sans plus jamais tenter d’aventure.

Conte extrait de I tre talismani (1914).

P.-S.

De Guido Gozzano (1883-1916), on peut lire en français un choix de nouvelles paru aux éditions Ombres, Les Sandales de la diva, ainsi qu’un récit de voyage à demi fantasmé, publié chez Actes Sud sous le titre de Carnets indiens. Mais l’Italie le sait surtout poète, et non des moindres, au point qu’il y est vu comme le principal représentant du courant crépusculaire, un prolongement majeur du symbolisme européen dans le ciel cisalpin de la Belle Époque. Nous vous offrons ici de découvrir un autre aspect de son œuvre, avec un recueil de contes pour enfants qu’il publia deux ans avant sa mort et dont rien jusque là n’a été traduit en français. Il s’y montre par endroits un curieux précurseur d’Italo Calvino, turinois comme lui.

1 Message

  • Les trois talismans 26 février 2012 20:27, par Jasmine

    Simplement, merci pour vos articles.
    Jasmine

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