La situation de ses personnages principaux, Kim et Nam, anciens amants qui se retrouvent par hasard (et pas rasés aurait ajouté Do Kh., quoique) à Bangkok, qui attendent une mousson en retard et qui décident d’aller à sa rencontre, à l’est, vers le Vietnam — est l’occasion pour l’auteur d’offrir à ses lecteurs :
•	un cocktail de bars glauques
•	un assortiment d’expressions à (ne pas) sortir
•	une bigarrure de peaux
•	une ripopée de popotins
•	une marqueterie de corps emmêlés
•	un juke-box de morceaux choisis dans le répertoire mondial de la chanson
•	un mêlé-cass de jeux de mots
•	un entortillement de nœuds de langue
•	un mêlement d’arguments crypto-publicitaires
•	un bric-à-brac de trade marks
•	un pot-pourri de réflexions géopolitiques
•	un fin dosage de world’s must-see places 
•	une compilation de faits historiques vietnamiens
•	une fricassée de clins d’yeux aux grands noms de l’Histoire
et de la confusion à l’idée de retrouver le Vietnam puisque les personnages se figent à sa frontière.
Tout cela fait une tissure cosmopolite ad hoc qui reflète une humanité en plein ébaubissement, assez paumée et qui donne le change.
(lire les deux premiers chapitres du roman)

