Technique(s) & poétique(s) — dans l’improvisation musicale
◆
Apologie des restes…
.../...
Des lignes, encore des lignes, une forêt de lignes
lignes longues, entrecroisées, emmêlées
rejoignant voire composant une sorte de filet Majuscule posé sur le monde
(heureusement, de lui-même, le filet se défait)
Lignes dures, lignes souples, amples
qui résonnent
forment ici des ondes
puis délibérément oscillent, fléchissent, se courbent, se débattent
jouant, c’est un fait, de leur infini pouvoir de lignes
Rien d’amical dans tout ça
Lignes sauvages, lignes qui attaquent et dévorent tout ce qu’elles croisent
Et elles se montent les unes sur les autres, se nuisent les unes les autres
et parfois même, elles ensemencent
Ou encore : lignes tout simplement lignes
qui ne divisent plus rien, ne sont pas des frontières — plutôt des sentes
Brisées cependant, ici
et là
accidentées, aiguës, angulaires
numérotées précisément
puis subitement rondes, souples
redevenues courbes
Jusqu’à rejoindre l’infini de la courbe —
Mais ça n’est pas tout
Les voici qui se sauvent, de nouveau divisées, encore une fois brutalement contrariées
Lignes semblant jetées sur l’entièreté d’un territoire
Un réseau complexe émerge de tout ça, les chemins se multiplient, les pistes se démultiplient, les structures
augmentent
Les lignes, tel est leur style, creusent
C’est un fait : ici, on s’enfonce
on change de forme
on mue.
☐
Devenir autre chose, perdre un peu de matière
rejoindre, qui sait
la question
Et revoici, vite, très vite
venu d’on ne sait où le filet Majuscule
Désormais il est presque une surface
Pour lui (rien que pour lui)
les lignes se rassemblent, s’unifient
font corps
Nous voici tous — c’est un fait — pris à la toile
Une structure piège se constitue
Sciemment
elle tisse son guet-apens
Des nœuds, des boucles, des attaches et encore des nœuds
Sauts dans le vocabulaire
...imbrications, méli-mélo, micmac, enchevêtrements...
Lorsque soudain, un choc, un éclair : tout se défait
Quelle incroyable incidence, à cet instant, sur la qualité de l’espace et de la lumière.
☐
Invention 1
Poussières, électricité et poussière
Fragments, coupes et découpes — ombre du son : et s’il s’agissait, véritablement, d’un théâtre d’ombres ?
Formule, formulation
Un œil unique
et
quatre mains
Mise en scène, opérations
Simplicité au centre de l’espace
— posture —
mais tout autour la tempête fait rage
Haut-parleurs, machines, enregistrement : effet miroir du son haut-parlant
Machines qui se connectent, s’infiltrent, se battent, s’aimantent ou se détestent
Éclairs, surplus de forces, invasion
Excédent
Perturbations, feed-back (le retour du son sur lui-même : le son cannibale)
saturations, écoutes et réécoutes de ce trop plein
pour tout à coup surprendre, à nos côtés, d’étranges fictions
— un récit ? —
où frayent des images autonomes à l’allure dangereuse
Et animale.
☐
Petit théâtre de sons
Soudain, il se retourne et découvre une ombre, derrière lui
crochetée à l’ensemble des Hommes
Mais ces hommes, ces femmes
qui semblent le suivre (c’est un fait indéniable qui lui saute au visage)
n’ont jamais été là
Et l’ombre s’enfuit
Le peu qui se dépose au fond du réceptacle
— est-ce un rêve ? —
de temps à autre s’agite, remue
se manifeste
bouge
Puis finalement s’efface.
☐
Le temps ; le temps qui est là — Maître Dogen.
☐
Miroir
L’aspect presque diaphane du personnage de l’image
son visage altéré se boursoufle, son visage n’est plus du tout un visage
Ne croit-il pas, de la sorte
c’est un paradoxe
détenir un peu de savoir et finalement exister ?
☐
Corps sans visage & paradoxe artiste
Le sonore, inscrit puis déformé par la projection haut-parlante (à l’enregistrement associé) bientôt se dissipe, s’efface, s’en va
Retour à l’espace volatile, insaisissable, après un petit écart dans le monde des sons fixés (Michel Chion) [1] : un passage vers l’image — en ces régions inquiétantes où il lui est possible de se charger de tel ou tel caractère, de telles ou telles valeurs, d’obtenir une réserve de force, une intensité de significations nouvelles — et de nouveau le voici qui s’enfuit, se perd, s’efface pour disparaître à jamais
Contradiction et jeu vivant avec la contradiction : instrumentaliser le son fixé, le tenir à pleines mains
jusqu’à rejoindre l’abstrait, cette fois-ci plus habituel, dans la vitesse, le jeu, la respiration de l’interprète, la beauté de l’espace éphémère
et
surtout
la réalité nue d’une forme musicale
Un visage sans corps.
☐
Encore des lignes, oui, les revoici
une véritable forêt de lignes
Cette fois-ci, cependant, une à une isolées et dansantes
Lignes qui semblent s’accorder à un courant profond, très profond
Venu de loin — notre idéal.
☐
Vous appréciez que chaque chose soit à sa place, ce qui est la méditation au sens large — Chögyam Trungpa
☐
Invention 2
Une surface râpeuse, âpre et poussiéreuse
quelques bruits, quelques éclats
— l’espace musical — juste ce qu’il faut
Et aussi : rien ne vient ni n’existe
au préalable
Lorsque soudain, une épine, une écharde
un caillou dans la chaussure
ce grain minuscule qui déclenche tout
Et voici la glissade
Emportés, charriés
cette fois-ci ensemble et pour de bon dans l’emballement définitif d’une avalanche minuscule.
☐
Aucune forme n’est moins
qu’activité — Robert Creeley
☐
Nécessité de l’imperfection
Imperfection : en aucun cas au sens de ce qui serait mal réalisé ; une idée de l’imperfection considérée, plutôt, comme germe. Ce qui est là, un détail agrandi, par exemple, qui pourra (c’est une chance à saisir) devenir autre chose que ce pourquoi il semblait destiné, circuler librement, prendre une autonomie voire se propager jusqu’à nous ouvrir au monde — un au-dehors de notre attention…
…pour enfin s’échapper, précipitamment
définitivement nous quitter — non sans nous inquiéter
Et rejoindre la vigueur.
☐
Chaos ; catastrophe infime
— intime —
Et grand chemin.
☐
Entrelacs.
☐
Si tu écoutes l’amorphe : de la difficulté d’être en vie
Si tu écoutes celui qui sait : plus qu’une chance — un avènement
Si tu écoutes ton principe solaire : chaque jour un jour nouveau.
☐
On ne peut inviter le vent, mais on doit laisser la fenêtre ouverte — Krishnamurti
☐
À rebours
L’imperfection, l’imparfait : quelque chose a eu lieu et perdure
Imperfectus, en Latin : inachevé, incomplet
Quelques restes attrapés à la situation précédente et portés au bout des doigts — conservés — jusqu’à rejoindre l’action réelle, située, elle, dans le temps qui est là
Curieusement, de cet assemblage inverse, à rebours, naît une éloquence nouvelle, foncièrement juste, parfois cinglante
À l’équilibre
Réalité suspendue entre deux néants (Bachelard).
☐
Le presque rien […/…] contient de l’immense parce qu’il est indéterminé, donc ouvert — Jean Onimus
☐
Le regard, l’écoute, la flèche
La réponse est une ombre
l’ombre, un creux dans le corps de la lumière (et la lumière ne répond pas)
L’outillage, inventé
s’il est considéré comme un espace ouvert
laisse passer, laisse respirer, en les dévoilant
des présences
La réponse est aussi une question
elle surgit du fond
dépasse la toute première assise
— la paume, le socle — et s’élance
Une danse face à ce qui est là
L’écoute, en tant qu’attention juste : il existe autre chose au cœur des choses
un arc, une tension
tout ça se débat, cherche à s’extirper
s’épanouit
vit
La question — le regard, l’écoute, la flèche — monde né de nulle part
façonnage étrangement advenu
depuis l’ombre, parfois
dans tous les cas réalité magnifique, insaisissable
apportée, cependant, par cette même main
passe, passage
ouverture
pour qui s’offre — artiste — en toute simplicité et avec son corps en entier
à la réalité inhérente d’un tel mouvement
— un avénement.
☐
Le musicien, lorsqu’il utilise des machines, de surcroît enregistreuses, façonne des complexes de sons qui étonnamment et souvent même à son insu lui échappent ; plaisir libre (difficile, cependant) : observer — à distance — quelque chose subtilement s’enfuir...
Est-ce cela un être musical ?
Une invasion — puis une évasion.
☐
Montage, mixage, superpositions et chevauchements, effacements ;
une présence est toujours là, qui guette et qui parfois même nous cherche, parmi les résidus devenus sédiments
Œil fixe surgi du sein des choses.
☐
Inversion de l’écoute, inversion du regard.
☐
Sautez d’instant momentané en instant momentané — Maître Phaï
☐
Le diapason, l’accord — le la — certes, nous ne le possédons pas.
Il existe, cependant, un autre type d’accord situé au-delà de l’audible, au-delà du visible, peut-être même ne se manifestant que dans de telles zones mouvantes qu’il n’est pas question de saisir ni de capter — face à face avec lequel, cependant, après tours et détours, on se retrouve
Le jeu
Une harmonie, sans intention d’harmonie.
☐
Précision et netteté dans la forêt des lignes.
☐
De l’évidence.
☐
Un état — Paul Valéry
☐
Il ne s’agit pas d’infléchir le temps, il ne s’agit pas, tout autant, de chercher à structurer le temps
Plutôt y participer, pleinement — accepter de s’y lover, de s’y couler
Peut-être même devenir le temps
le temps, à cet instant, n’existe pas ; le temps n’existe plus.
☐
Lorsque l’encre, plus que d’être une trace, sera devenue manifestation simple.
☐
Contre-courant
Identité fausse, forcée, forgée ; une éraflure, puis une blessure
Et ce fourmillement intense, ces échardes, cette recherche à contre-sens s’accroche, solidement, aux griffes d’une animalité qui tente de dégurgiter tout ça
n’en peut plus, gonfle, crie, va enfin tout lâcher
d’elle-même se briser
Mais je reste là
non pas pour uniquement observer — afin de saisir, plutôt, ce qui cède
puis ce qui reste
et, qui sait, quelques lamelles de sens pourraient bientôt se remettre à vibrer
Pour une musique en un certain sens mal accordée ; mais une musique tout de même.
☐
Changer de posture
Passer à l’attaque
Descendre de l’arbre.
☐
Toute harmonie
doit remplir l’indispensable condition
de conserver en elle-même
une disharmonie,
la dissonance qui la garde de devenir irréelle — Roberto Juarroz
☐
Questionner et réaliser (pour ne pas dire : entendre) à l’instant même du jeu — un futur de la forme.
☐
De la confiance.
☐
S’agit-il uniquement de conjuguer ce qui difficilement se conjugue ? Des morceaux de temps plus ou moins fixés, enregistrés, plus ou moins tenus ou entretenus par le geste (tout comme par la machine) face à cette arrivée en masse — en essaims — d’énigmes autrement temporelles qui semblent appartenir indéniablement à ce que l’on pourrait ou voudrait nommer une substance
Et qui, par là, dépassent d’un trait leur prétendu statut d’images pour devenir quelque chose de vivant
et vertical : la mise-en-place-d’un-monde (Heidegger).
☐
L’adaptation au milieu — (Zeami).
☐
L’outil, les machines
Apparition, dans le galet taillé, d’une forme irréelle
Embranchements, bifurcations — le labyrinthe des choix.
☐
Cette nécessité pour l’artiste, le musicien, le poète, de nommer et surtout d’approcher ce que certains nomment le grand dehors
Ou encore : le tout autre
Agencer, construire, œuvrer, composer n’a de se sens, il me semble, qu’au travers d’une telle respiration intérieure dirigée vers l’extérieur, en s’engageant, au-delà de l’émotion, au-delà de la sensation, dans une logique de la relation
Envisager, ainsi, un rapport véritable.
☐
S’adresser à un lieu nu — (Alain Badiou).
☐
Poétique
Apologie des restes, éloge et défense du résidu et ce, dans le cadre d’une utilisation en dérive des machines : qu’est-ce qu’un résidu sonore ?
Lorsqu’une phrase musicale, soudainement effacée, happée par le temps qui recouvre et dévore tout, laisse sur le support de notre attention (via les machines) un peu d’elle-même, un bout d’elle-même
Dans tous les cas : une vigueur
Voici ce que l’on veut saisir, voilà ce avec quoi il nous plait de dialoguer
L’émergence, par définition inattendue, venue de biais, de ce qui cherche à s’échapper mais que notre acuité, dans le jeu — la partie — aura tôt fait (hélas) de ramener dans ses filets
Dialoguer, quoi qu’il en soit, avec cela
Une chance ou une impasse ?
☐
Le face à face.
☐
Sache discerner le moment favorable — Pittacos de Mitylène
☐
Émergence
Phrases musicales creuses, phrases sonores pleines (excessivement pleines) puis de nouveau évidées : paradoxe d’une place laissée vacante due à l’irruption, encore une fois, d’une forme bientôt détachée, étrangement précise, déjà en allée
Recevoir ce vide — et le laisser être.
☐
Faire ; ne pas faire.
☐
Maintenant que je vieillis, je pense que je
comprends ce que Wittgenstein avait derrière
la tête. Il disait que s’il trouvait quelque chose
à manger, cela lui suffirait, et ne
mangerait rien d’autre — John Cage
☐
Invention 3
Au départ, peut-être que cet élément petit, minuscule, de rien du tout — scorie inutile abandonnée sur la grève — n’appelle rien, ne dit rien, n’ouvre sur rien : désavantage d’une matière insensée qu’on laisse volontairement et sauvagement proliférer ?
Celui qui accepte, véritablement, le chaos — les choses telles qu’elles sont — sans trop chercher à le juguler, sans trop chercher à le contenir, observe, d’une certaine manière à distance (tel est le paradoxe) un espace de vitalité qui se manifeste pleinement, pour ne pas dire naturellement
Une force associée à une forme de l’intérieur étrangement se révèle
Des ombres prennent corps, les angles cachés se déplient, de la matière se précipite et c’est sur le terrain — le creuset — d’une telle éclosion que grandissent, ensemencées comme par d’étranges arcs électriques, des figures démesurées, des forces impossibles aux allure insensées
Inventions, récits, fictions
Fables
Matière inquiète — inquiétude face à la matière
Résurgence
Et voici qu’il est possible d’arpenter, désormais, une géographie autre, des circulations, des courants qui n’existaient tout simplement pas précédemment.
☐
La démesure du monde
pour ceux qui plutôt que de respirer comptent
n’existe pas
La démesure du monde est notre demeure
Ici, quand bien même l’espace flambe de toute part
chaque chose est à sa place
La démesure du monde — à la mesure de celui qui voit
À la mesure de celui qui entend
Son souffle est grand.
☐
Passer par l’impulsivité pour l’épuiser et pouvoir accéder à la spontanéité.
[…/…] Mon Maître utilisait souvent ces techniques d’épuisement pour faire toucher à ses disciples l’instant blanc où il ne reste plus rien — Devi
☐
Imperfection : sans aucune idée de faute, de défaut ou de malfaçon
Imperfection considérée comme telle : une dérive active sur les berges de la sensation, située en marge de toute idée préconçue, de plan, d’une éventuelle partition ; située bien au-delà, dans tous les cas, d’un quelconque morcellement — force vive.
☐
Dérive
Rendre compte du monde c’est aussi l’inventer
agrandir ou rapetisser les détails, les caractères, les copier, les saisir, les broyer, les forger de nouveau jusqu’à ce qu’ils gonflent, prennent le dessus, changent quasiment de sens et d’échelle, de direction, se départissent définitivement de l’évidence même de leur naissance, voire trahissent, délibérément, le geste qui les a paradoxalement pris au piège
Jusqu’à ce qu’ils deviennent tout autres que de simples témoignages
Jusqu’à ce qu’ils s’enfuient, s’échappent, s’effacent, bifurquent...
Et retournent, autrement chargés — est-ce possible ? — dans le monde et ses substances.
☐
Je vais perdant le désir de ce que je cherche, en cherchant que je désire — Antonio Porchia
☐
Invention 4
Il dit :
— Mon art, je le nomme comme tel
Il existe hors de moi
et me regarde
à distance
Comme si je n’étais pas là.
☐
La droite et la gauche se divisent, découvrent une faille
— une passe ? —
et la faille s’ouvre, crie
Le silence, qui sort d’ici, plus qu’une humeur est un mouvement
Mouvement d’eau, mouvements d’air, râles
Un autre lieu
Du temps sur du temps, de la matière sur la matière se métamorphosant
pour accueillir le paradoxe d’une chaleur immobile
L’expérience a eu lieu, de nombreuses fois, de temps à autre elle se manifeste ; l’espace révélé, en ces instants, attise une flamme
L’expérience — à quel type d’illusion appartient-elle — est-elle à chaque fois reliée à un fond identique qui lui insufflerait de quoi survivre
et revenir
ou bien cette entrevue serait-elle, plus simplement, la coïncidence, l’instant d’un éclair, avec le flux du monde ?
☐
Tout est en mouvement
à toutes les échelles
et à tous les instants — Régis Poulet
☐
Jeu, montage, détails
Prendre à pleines mains le temps, taillader, couper, trancher dans le corps même de ce qui surgit, de ce qui survient, s’imposer, se retirer et revenir, laisser advenir ce qui se révèle sans précaution aucune
Non pas pour se moquer d’une allure, ni pour abîmer ou critiquer ce qui pourrait être une façon, un style — plutôt travailler dans l’ossature, œuvrer pour l’amour du façonnage et de l’outil qui nous fait ; soutirer au temps, ici et là, quelques éclats, combiner les vitesses et les angles de l’écoute, porter le masque, se défigurer, jouer des anamorphoses... afin de pouvoir dire : nous sommes là et nous sommes vivants !
N’est-ce pas à cet instant de l’ouvrage que quelque chose de l’image parfois survient et reste, comme à l’équilibre, en deçà et au-delà de toute matérialité ?
Image plus que vive sur le terrain fertile de notre attention
Le tout se manifestant dans cet entre deux situé, désormais, tant au niveau du faire qu’au moment de l’écoute (ici, de multiples circulations sont imbriquées) — et à considérer, dans tous les cas, comme une lecture du monde perpétuellement renouvelée.
☐
Nulle transfiguration, mais une intensité de signification accrue, une densité d’être, une rayonnante présence.
☐
Graver des signes sur une paroi.
☐
Faire signe
sortir
Laisser la place.
☐
Ne dis pas tout ce que tes yeux ont vu — Solon l’Athénien, fils d’Exécertidès
☐
Labyrinthe ; absence de centre.
☐
Horizon, étoiles — étoilement...
.../...
◆